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Second-maître Maxime A.

Mise à jour  : 25/05/2011 - Direction : SIRPA Marine

Tout juste sorti de l’école de Maistrance, la formation initiale des officiers mariniers, le second-maître A. est affecté sur le Charles de Gaulle. Mécanicien, le natif d’Availles en Châtellerault, près de Poitiers travaille dans le domaine des Diesels alternateurs (DA). Ce sont des groupes électrogènes qui produisent l’énergie pour un certain nombre d’installations du porte-avions.

« Pendant les périodes d’entretien du bateau à terre, il nous arrive d’intervenir sur les machines. Beaucoup moins à la mer où il s’agit simplement d’un entretien classique », souligne le second-maître qui loue la qualité de son matériel.

Dans le local des DA, les machines réglées au plus juste par ses soins ronronnent avec une régularité de métronome. Trois cent jours de présence à la mer depuis le début de son affectation. Maxime est l’une des dernières personnes à qui il faut dire que le porte-avions navigue trop peu ! « Je ne m’attendais pas à naviguer autant, mais j’en tire une bonne expérience. C’est un travail très différent de ce que j’avais connu avant dans l’industrie à terre. J’ai beaucoup appris sur moi, sur la vie en communauté, je me suis fait de vrais amis, j’ai vécu de belles rencontres, avec un niveau professionnel élevé et j’ai profité pour acquérir une bonne culture générale en partageant avec les uns et les autres », explique l’intéressé.

Mais la mer n’a pas supplanté à sa région d’origine dans son cœur. « Je suis très attaché à ma région, la météo (la pluie et une température plus raisonnable me manquent), la campagne, le repos, les balades dans les villages classés, la forêt et les animaux ».

Si la vie embarquée l’éloigne bien entendu de ces merveilles régionales, elle ne lui apporte pas moins un certain nombre de satisfactions et d’expériences.

« Il faut être conscient des difficultés, trois cent jours en mer en un an et demi, on n’est pas en croisière ! », souligne le second-maître. « C’est un monde spécial à découvrir, un métier à part ». Mais bien que séparé de ses proches par ses obligations professionnelles, il n’oublie pas le calendrier : « J’en profite pour souhaiter à ma maman une bonne fête des mères ! »


Sources : © Marine nationale
Droits : Ministère des armées