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Second-maître Amélie K., informaticienne

Mise à jour  : 21/04/2011 - Direction : SIRPA Marine

«Auriez-vous un câble Ethernet? », «Je dois échanger un fichier volumineux avec mes interlocuteurs parisiens ... existe-t-il une passerelle FTP? », «Pouvez-vous venir configurer la vidéoconférence pour les échanges entre l’amiral et son homologue américain? »

Le second-maître K. est informaticienne au sein de l’état-major embarqué à bord du porte-avions Charles de Gaulle . «Au moment du départ, tout a été très vite. On sent que nos amis et nos familles nous soutiennent. C’est une vraie mobilisation : mails, SMS… ».

Le domaine d’activité de la jeune femme : l’administration des réseaux. «Suite au départ sur alerte du groupe aéronaval, il a fallu mettre en place et configurer dans un temps très réduit l’ensemble des postes informatiques de l’état-major, c'est-à-dire environ 70 personnes. Nous avons du beaucoup improviser, puisque ce travail demande en règle générale une semaine de préparatifs en amont des départs en exercice ou en mission programmée », précise-t-elle.

La mission Harmattan a quelque peu bouleversé les habitudes, et la cellule informatique a été fortement mobilisée. «C’est plus motivant encore que d’habitude. Nous sommes au service de nombreuses personnes, à tout niveau de grades ou de responsabilités, tout en ayant une bonne indépendance ». À bord, les informaticiens ne chôment pas. Entre les réseaux qui véhiculent les informations confidentielles, Internet, le réseau interne à la Défense, celui consacré aux échanges de l’OTAN, les connexions à établir ne manquent pas. Et chaque réseau comporte ses applications particulières, sa propre gestion des droits d’utilisation et ses logiciels. Sans oublier la connectivité avec les périphériques comme les imprimantes ou les scanners.

«Les réseaux, c’est aussi le lien avec la terre, pour nous remonter le moral. Notre rôle est donc très important vis-à-vis des familles restées derrière nous », souligne le second-maître dans un sourire. « Amélie, téléphone! », l’interpelle son collègue. La personne qui l’appelle connaît un problème de messagerie électronique et ne peut plus faire parvenir ses directives à ses subordonnés. Quelle que soit l’heure, le travail n’attend pas…


Sources : © Marine nationale
Droits : Ministère des armées