EV1 Damien D, 25 ans, adjoint au chef de secteur de détection magnétique, originaire de Tours
« C’est pas l’homme qui prend la mer, c’est la mer qui prend l’homme » pourrait être la devise de l’enseigne de vaisseau D. Bien que tourangeau, la mer a touché Damien qui s’est dirigé très vite vers les métiers de la Marine nationale.
Après un bac scientifique, il part en prépa math sup, math spé, au lycée Descartes de Tours et présente l’Ecole navale. Sa première affectation est de taille : il est affecté dès juin 2010 sur le porte-avions Charles de Gaulle pour une durée d’un ans. A bord, il est adjoint au chef du secteur « détection électro magnétique ». Il cherche vite à faire disparaitre les points d’interrogation qui pourraient s’inscrivent dans nos yeux profanes. Il est en fait responsable de tous les radars à bord qui permettront surveiller toutes approches du porte-avions. Ces données orienteront la lutte au dessus de la surface. Dans le monde embarqué, les marins n’ont jamais une seule fonction. En plus d’être responsable des radars du bord, il est en plus chef de quart en passerelle et officier de lutte anti navires au central opérations.
Pourquoi l’armée ? Très jeune il désire entrer dans l’institution. « Mon père ayant fait son service militaire, vantait très souvent les mérites de l’armée ».
Pourquoi a-t-il choisi la marine ? « La marine offre une très grande diversité de métiers, au début de l’Ecole navale tout est possible. Vous pouvez devenir pilote, commando, sous-marinier, surfacier….. J’ai pu faire des stages dans les différentes composantes de la Marine nationale afin de mieux choisir mon orientation . ».
Il vit actuellement son deuxième déploiement opérationnel. Le conflit en Libye est différent. Ce conflit n’était pas, bien entendu, programmé. « Les déploiements de longue durée ne sont jamais faciles pour ma famille et ma copine. Même si c’est dur, ils sont fiers de moi. Par ailleurs maintenant les moyens de communication permettent d’avoir souvent des nouvelles. Mes parents ont toujours été très présents depuis le début de mon parcours militaire. Ils ont toujours été là pour mes départs et mes retours. Lorsque je rentre à la maison ma copine organise avec mes parents une petite fête de retour . »
C’est aussi lors de déploiement de longue durée que l’on prend toute la conscience de la qualité des hommes qui forment l’équipage. « Je sais qu’à tout moment je peux m’appuyer en toute confiance sur mes adjoints, ils ont des connaissances techniques très pointues . »
Nous le questionnons sur sa région. « Ma région me manque parfois, je suis originaire de Tours. J’y ai passé toute mon enfance et mon adolescence. Dès que je retourne là bas je retrouve mon groupe d’amis d’enfance. Ce sont de très bons moments ».
Sources : Marine nationale
Droits : Ministère des armées