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Capitaine de Frégate Frédéric D., Lorrain et commandant en second d’une frégate anti-sous-marine

Mise à jour  : 11/05/2012 - Direction : SIRPA Marine

Fils d’un père ingénieur travaillant dans les houillères de Lorraine et petit-fils d’un grand-père marin, le Capitaine de Frégate Frédéric D.* a vu le jour en 1972 dans la maternité de Forbach. Il passe ses premières années dans les villes de Petite Rosselle et Merlebach.

En région parisienne pour ses études, il est reçu au Bac de Sciences (anciennement C et D) puis fait deux ans de prépa avant d’intégrer l’Ecole Navale. Comme tous les élèves officiers, il navigue pour sa première mission sur le porte hélicoptère Jeanne d’Arc. C’est là qu’il décide de se spécialiser en opérations embarquées au-dessus de la surface (« DET » : détecteur). Il suit donc le cours de spécialisation de Saint-Mandrier près de Toulon. Affecté sur le bâtiment amphibie Ouragan, il profite d’une période d’entretien du bâtiment pour se marier avec sa fiancée Constance. Après deux ans, il devient officier DET sur la frégate anti sous-marine La Motte-Picquet puis repart étudier à l’école des systèmes de combat pendant un an.

Après son année à terre à Toulon, il est affecté sur le Ventôse, en Martinique, en tant que commandant adjoint opérations et il s’occupe de lutte contre le narco-trafic. En rentrant à Toulon, il est muté sur le porte-avions Charles de Gaulle où il est notamment président du carré des officiers subalternes en sus de ses fonctions opérationnelles. De retour pour un an sur le La Motte-Picquet, il prend ensuite le commandement du patrouilleur Pluvier à Cherbourg en 2005 pour se concentrer sur des opérations de service public et de contrôle des pêches dans la Manche.

Vient ensuite pour lui une période d’échange en Angleterre où il part en famille avec ses quatre enfants et travaille dans un état-major opérationnel projetable amphibie. Dans des états-majors à terre ou embarqué sur des bâtiments de commandement étrangers, il travaille partout dans le monde avec de nombreux collègues de tous les pays puis intègre l’école de guerre interarmées qu’il fera au Royaume -Uni. Avec maintenant cinq enfants, il rentre au centre opérationnel de l’état-major des armées à Paris où il s’occupe de la conduite des opérations pendant deux ans. Il donne des ordres aux différentes armées notamment sur les théâtres sensibles afghan et libyen. En 2011 il est affecté pour la troisième fois sur le La Motte-Picquet, désormais basé à Brest, en tant que commandant en second.

Dans la Marine, Frédéric D ; apprécie beaucoup la richesse des hommes dont la diversité représente le patrimoine des terroirs. Certes, les Bretons sont majoritaires à Brest, et les Toulonnais à Toulon, mais on y retrouve un bon échantillon de la France, des côtes comme de l’intérieur. Le creuset de la Marine s’enrichit de toutes les différences sociales, comme régionales. Ce qui le marque particulièrement est l’attachement des Lorrains à leur région et leur enthousiasme pour en parler. Ainsi, quand il a retrouvé des Lorrains en Outre-mer, ces derniers, fiers de leurs origines, étaient très heureux de le compter parmi les leurs et il était heureux de les entendre parler d’une région qu’il fréquente désormais beaucoup moins souvent.

*Frédéric D. est commandant en second d’un bâtiment qui participe régulièrement à des missions opérationnelles, son nom est donc masqué.


Sources : © Marine nationale
Droits : Ministère des armées