Les patrouilleurs de haute-mer (PHM) sont des unités polyvalentes et optimisées pour assurer la défense maritime du territoire. Leur spectre d’emploi est large : lutte anti-sous-marine dans les eaux côtières, participation à des missions d’embargo, soutien, protection et entraînement des sous-marins, défense des approches maritimes, sauvegarde maritime. Véritables sentinelles maritimes, les PHM peuvent assurer ponctuellement des missions de présence, notamment dans le golfe de Guinée, et de soutien de la dissuasion.
Missions
Connaissance – Anticipation – Prévention – Protection – Dissuasion
Équipement - Armement
1 radar de navigation, 1 radar de veille surface-air, 1 radar de conduite de tir, 1 sonar de coque, 1 bruiteur remorqué NIXIE, système de transmissions par satellite
1 tourelle de 100 mm, 2 canons de 20 mm, 4 mitrailleuses de 12,7 mm
1 système d’autodéfense anti-aérienne SIMBAD (missiles Mistral)
Caractéristiques
Longueur : 80,5 m
Largeur : 10,3 m
Déplacement : 1 250 tonnes
Vitesse : 24 nœuds
Équipage : 85 marins
Le PHM Premier maître L'Her a été admis au service actif le 5 décembre 1981
Kerlouan est la ville marraine du patrouilleur de haute-mer Premier maître L'Her depuis le 25 juillet 1981
Symbolique
Fanion
Avers
Revers
Tape de bouche
Biographie
Né le 24 janvier 1904 à Kerlouan, dans le Finistère, Jean-François L'Her arriva le 28 janvier 1920 à l'École des mousses sur l'Armorique. Il gravit assez rapidement les échelons de la hiérarchie des équipages de la Flotte et, le 1er octobre 1939, il était promu premier maître de manœuvre.
En mai 1940, il était capitaine d'armes de la base aéronautique navale de Berck. Après le repli de cette base sur Boulogne, il refusa de s'embarquer, pour pouvoir participer à la défense de la place, et fut affecté au détachement qui tenait l'ouvrage de la Tour d'Oche.
Le 25 mai, dans la matinée, cet ouvrage fut bombardé; dans l'après-midi, il subit de furieuses attaques des blindés ennemis et fut ensuite submergé par l'infanterie. Alors que les Allemands avaient pénétré dans la tour, L'Her tua d'un coup de mousqueton le soldat qui hissait les couleurs ennemies. Il fut abattu sur le champ.
Le premier maître L'Her fut fait chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume en avril 1941.
Sources : © Marine nationale
Droits : Ministère des armées