Accueil | Marine | Équipements | Bâtiments de patrouille / surveillance | Bâtiments spécialisés | D'expérimentations Marine ... Bâtiments spécialisés | D'expérimentations

D'expérimentations

  • Monge (A 601)
  • Thétis (A 785)
  • Dupuy de Lôme (A 759)
Mise à jour  : 04/09/2018 – Direction : SIRPA Marine

Le BEM Monge est un élément fondamental du dispositif d’essais dimensionné pour recueillir et exploiter tous les paramètres des tirs de missiles en vol. Il est adapté aux programmes balistiques futurs qui mettront en œuvre de plus en plus d’objets avec une furtivité accrue. C’est un centre d’essais mobile unique en Europe.

Missions

Connaissance – Anticipation – Prévention – Protection – Intervention – Dissuasion

Équipement - Armement

1 radar de recherche aérienne, 2 radars de navigation,

10 radars et antennes de trajectographie, observation radar et télémesure, 1 ensemble de capteurs optroniques

2 moteurs diesels

Rayon d’action : 22 000 nautiques

2 mitrailleuses de 12,7 mm

Caractéristiques

Longueur : 225,6 m

Largeur : 24,8 m

Déplacement : 21 040 tonnes

Vitesse : 16 nœuds

Équipage : 126 marins et 100 scientifiques

Le bâtiment d'essais et de mesures Monge a été admis au service actif le 5 novembre 1992. Beaune, ville natale de Gaspard Monge, est la ville marraine du Monge depuis 1993.

Le Monge au format PDF - (format pdf, 0 KB).


Sources : © Marine nationale
Droits : Ministère des armées

Mise à jour  : 09/04/2018 – Direction : SIRPA Marine

Bâtiment d'expérimentations de guerre des mines AGE

Présentation

  • Mis sur cale le 08 mars 1986
  • Lancé le 15 novembre 1986
  • Admis au servic actif le 09 novembre 1988

Le bâtiment d'expérimentations de guerre des mines AGE Thétis est basé à Brest

Garches parraine le Thétis depuis le 05 février 1989

Missions

Il est chargé de l'évaluation des systèmes futurs de détection des mines. La majorité de l‘activité du bâtiment est l‘expérimentation de drones sous-marins.D'autres missions peuvent lui être confiées:

  • commandement d'un groupe de chasseurs de mines,
  • mouilleur de mines,
  • support d'un groupe de plongeurs-démineurs,
  • guidage de convoi en zone côtière.
Haut

Caractéristiques

Le bâtiment d'expérimentations de guerre des mines AGE est identique aux bâtiments hydrographiques type Lapérouse mais avec des équipements spécifiques

  • Longueur : 59 mètres
  • Largeur : 10,90 mètres
  • Tirant d'eau : 3,80 mètres
  • Déplacement : 900 tonnes - en pleine charge : 1050 tonnes
  • Vitesse : 15 nœuds
  • Distance franchissable : 6 000 nautiques à 12 nœuds

Énergie et propulsion

  • Propulsion : 2 moteurs Diesel SACM-Wärtsilä UD 30 V 16 M / 2 hélices à pales orientables - 2500ch ( 1840 kW )+ 1 propulseur d'étrave de 200ch
  • Énergie : 180 kW

Équipements électroniques

  • 1 radar Racal-Decca
  • 1 sonar de chasse aux mines remorqué TSM 2022 Mk 3 embarqué sur un engin sous-marin Double Eagle 
  • 1 sonar Redermor pour les futurs bâtiments antimines

Armement

  • 2 mitrailleuses de 12,7 mm

Équipage

  • 2 officiers + 36 hommes (+10 techniciens)
Haut

Symbolique

Fanion

Avers

Revers

Tape de bouche

Haut

Les précédents Thétis

Quatorze bâtiments ont déjà porté le nom de Thétisdont:

• Un vaisseau (1696-1705),

• Un vaisseau (1705-1711),

• Une frégate (1722-1730),

• Une frégate (1750-1773),

• Une frégate (1788-1808),

• Une corvette (1793-1795),

• Une frégate (1814-1865),

• Une corvette (1865-1895),

• Un sous-marin (1923-1943).

Haut


Sources : © Marine nationale
Droits : Ministère des armées

Mise à jour  : 20/11/2015 – Direction : SIRPA Marine

Bâtiment d'expérimentations et de mesures (BEM)

Présentation

Le Dupuy-de-Lôme a été mis à l'eau fin mars 2004. Il a été mis à la disposition de la direction du renseignement militaire (DRM) et armé par la Marine nationale en octobre 2005.La Marine nationale a armé et mis en œuvre le nouveau MINREM (moyen interarmées naval de recherche électromagnétique) en octobre 2005, pour une admission au 1er juillet 2006.Étudié et optimisé dans le but de répondre aux besoins du renseignement à partir de la mer, le Dupuy-de-Lôme est mis à la disposition de la direction du renseignement militaire (DRM), qui définit ses missions et exploite sa production aux profits des différentes armées.Le Dupuy-de-Lôme est affecté à Brest le 1er juillet 2006.

Haut

Caractéristiques

  • Longueur: 101,75 mètres
  • Largeur: 15,85 mètres
  • Tirant d'eau: 4,91 mètres
  • Tirant d'air: 40,60 mètres
  • Déplacement: 3.100 tonnes et 3.600 tonnes à pleine charge
  • Distance franchissable: 3.400 nautiques à 16 nœuds
  • Vitesse de transit: 16 nœuds
  • Autonomie: 30 jours

Propulsion et énergie

  • 2 diesels MaK 9 M 25 
  • 2 hélices de 4065 ch soit 2.990kW
  • 2 propulseurs d'étrave
  • puissance électrique 2.720 kW (2 DA x 1360 kW)
  • propulsion électrique auxiliaire: 2 diesels-alternateurs Caterpillar X 360 kW
  • et 2 alternateurs attelés X 1.150 kW

Équipements électroniques

  • 2 radars DRBN-38 
  • Équipement de contre-mesure : 1 détecteur ARBR-21 

Armement

  • 2 mitrailleuses 12,7 mm

Équipage

  • 8 officiers
  • 16 officiers mariniers
  • 6 quartier-maîtres et matelots
  • 80 techniciens

Condition de mise en œuvre

La conduite et la maintenance du bâtiment par une équipe réduite à 30 personnes sont rendues possible par l'application de principes novateurs dans la Marine nationale:

  • Un système intégré permettant de réduire l'équipe de conduite à un chef du quart et un veilleur, l'absence de quart à la machine permettant de réduire le service " énergie-propulsion " à une équipe de 7 personnes dédiée uniquement à la maintenance.
  • Un système de gestion de la maintenance par ordinateur (GMAO) permettant d'alléger les tâches administratives.
  • la prise en compte à la conception, d'une bonne accessibilité aux installations et de moyens de manutention adaptés permettant de réduire le temps des opérations de maintenance.

Le taux d'activités du MINREM sera élevé (240 jours) grâce à l'armement du navire par deux équipages. Sa disponibilité technique également (350 jours/an) grâce à un contrat de maintien en condition opérationnel novateur.

Haut

Biographie

Stanislas Charles Henri Dupuy de Lôme né au Château de Soye en Ploemeur, près de Lorient, Morbihan le 15 octobre 1816 et mort à Paris le 1er février 1885, est un ingénieur du génie maritime et homme politique français.
À sa sortie de l'École Polytechnique, il se rend en Angleterre pour étudier les derniers perfectionnements des constructions navales. Il publie en 1844 un plaidoyer en faveur de la construction métallique, Mémoire sur la construction des bâtiments en fer.
Il est l'auteur de nombreuses inventions dans le domaine de la construction navale : on lui doit notamment le premier navire de ligne à vapeur au monde à grande vitesse, le Napoléon, lancé en 1850. Puis il construit le premier cuirassé de guerre océanique, La Gloire (1858-59) . Durant la guerre de 1870, il assure la construction de ballons lors du siège de Paris. À la fin de sa vie, il fait une étude de la construction du premier sous-marin véritablement opérationnel, le Gymnote.
Il est élu membre de l'Académie des sciences en 1866. Il est député du Morbihan de 1869 à 1870 et sénateur inamovible de 1877 à 1885.

Haut

Les précédents Dupuy de Lôme

Deux autres bâtiments de la Marine ont déjà porté le nom du Dupuy de Lôme

• Un croiseur cuirassé (1890 - 1910)
Mis en chantier à Lorient le 4 juillet 1888, et mis à flot le 27 octobre 1890. Il est présent le 20 juin 1895, avec le Hoche et le Surcouf lors de l'inauguration du canal de Kiel. En 1897, il rallie la division navale de la Baltique pour remplacer le Bruix en avarie. Il est intégré à l'escadre du Nord de janvier à octobre 1898. On le retrouve à Cronstadt en mai 1902, où il porte la marque du Président de la République Emile Loubet. Après un grand carénage à Brest, il fait un séjour au Maroc, et arrive le 14 septembre 1909 à Lorient en provenance de Tanger. Il est alors mis en réserve normale le 22, puis en réserve spéciale le 9 novembre. Désarmé le 1er février 1910, il n'est plus utilisé par la suite.
Le 11 Juillet 1911, il est acquis par la marine péruvienne. Du 23 août 1911 au mois d'avril 1912, une période de travaux a lieu. En mai 1912, le gouvernement péruvien demande d'en retarder la livraison. Le 19 septembre 1912, passe sous pavillon péruvien et il est renommé Commandant Elias Aguirre.
Mais ne sera toutefois jamais livré, suite à l'entrée en guerre. En octobre 1914, l’équipage péruvien est débarqué (il rentrera au Pérou par le cargo péruvien Urumba) les munitions sont débarquées et le croiseur amené au fond du port de Lorient où il reste sans être utilisé, mais reprend son nom de baptême. Les canons sont débarqué en 1915 et envoyés à Ruelle pour transformation au profit de l’artillerie de terre. Après la guerre, il est laissé privé de son armement et de ses agrés au fond de la citadelle de Port Louis, revenant parfois quand il y avait de la place, mouiller en rade de Pan-Mané.
En 1918, il est vendu au gouvernement Belge. Il quitte alors Lorient, sous pavillon belge, le 30 août 1918 pour Bordeaux où il est transformé en cargo d'août 1918 à décembre 1919. Il quitte Bordeaux le 27 décembre 1919, sous le nom de Péruvier, et appareille vers Cardiff où il prend 4 000 tonnes de houille pour le Brésil. Le 5 juin 1920, il est en avarie, avec le feu à bord, à Pernambouco. Le 26 octobre 1920, il revient en Europe remorqué par le Gasconnier (4 186 milles à parcourir soit 35 jours à 5 noeuds). Il est définitivement rayé en 1922.
(Caractéristiques : 6400 t ; 14000 cv ; 114 x 15,7 x 7,9 m ; Plans de Bussy ; En acier ; 20 chaudières du Temple ; 3 hélices ; 480 h ; II.194 + VI.164 + 12).

• Un sous-marin de haute mer (1916 - 1935).
Mis sur cale à Toulon le 1er septembre 1913 (Q105), il est mis à flot le 9 septembre 1915, et entre en service le 22 juillet 1916. Il avait un sister-ship, le Sané. Le 31 mars 1917, alors qu'il fait partie de la division navale du Maroc basée à Gibraltar, il ouvre le feu sur un rassemblement indigène à l'oued Arksis. En juin de la même année, il est attaqué par méprise et avarié par une vedette anglaise en plein détroit. Refondu en 1923 aux forges et chantiers de la Méditerranée à La Seyne-sur-Mer (malgré les protestations de la DCAN qui comptait avoir le marché), il est peu après classé sous-marin de 1ère classe (2 juillet 1924). En mars 1930, il rallie Cherbourg pour être mis en état de conservation, affecté à la 1ère ESM. Condamné le 29 juillet 1935, il est définitivement rayé des listes de la flotte le 27 août 1935. Sa coque est vendue pour démolition à Toulon le 6 août 1938.
(Caractéristiques : 3500 cv ; 75 x 7,90 x 6,39 m ; 1287t.pl puis 1291t.pl ; 2 moteurs électriques 820cv puis 4 de 664cv ; 2 moteurs à vapeur 2000cv puis 2 diesel 2400cv ; I.65(mle 1888-91) + II.75 + I.mit(mle 1907) + VIII.TLT(450, VIII.torp mle V-1911 ; Symb. de coque : DL)

Haut


Sources : © Marine nationale
Droits : Ministère des armées