Rentrée à l'école des fusiliers marins

Dès le 26 août, les formations de cursus ont commencé. Le mois de septembre 2020 verra se succéder des formations initiales pour les quartiers-maîtres de la flotte (QMF) ou les élèves de l’école de Maistrance, qui dureront respectivement 14 et 16 semaines. L’instruction débutera également pour les brevets d’aptitude technique (BAT) et les brevets supérieurs (BS), pour une durée de 20 semaines environ.

L’ECOFUS est en charge d’encadrer le stage élémentaire pour devenir commando marine, composé de 3 semaines d’évaluations et de 8 semaines de formation technique. Ce stage débutera le 2 septembre avec une centaine de volontaires pour être intégrés au sein des « Forces Spéciales Mer ». Une formation longue, extrêmement sélective et exigeante.

L’ECOFUS forme également des officiers, parmi lesquels les jeunes officiers issus de l’École navale, ayant vocation à servir en unité de commando marine comme chefs de groupe de combat dans un premier temps, avant d’évoluer quelques années plus tard vers des fonctions d’officiers opérations puis de commandants de commandos.

C’est aussi une école d’aguerrissement pour l’ensemble des marins qui sont déployés en opérations extérieures. Elle dispense des formations très spécialisées comme le secourisme de combat pour les commandos marine et médecins des forces spéciales, la cynotechnie, ou encore le tir. Des stages d’adaptation sont par ailleurs programmés dès le mois de septembre.

Chaque année, l’École forme environ 2700 marins, avec 50 cours et stages. En septembre 2020, 700 élèves et stagiaires se succéderont à l’Ecole.

Les activités de l’ECOFUS reprennent dans le contexte particulier des mesures sanitaires gouvernementales, déjà appliquées depuis le 4 mai 2020. Ainsi, le port du masque est obligatoire dans les lieux clos, la distanciation physique entre chaque élève ainsi que les gestes barrières sont respectés, notamment par la présence de nombreux marquages au sol permettant d’organiser la circulation et les flux, et de créneaux dédiés à chaque unité pour l’utilisation des infrastructures sportives et de restauration. Les cadres et instructeurs sont tenus de faire respecter ces mesures, afin de prévenir les risques de propagation du COVID-19 au sein des cours, tout en garantissant au personnel des conditions de travail satisfaisantes et sûres.