Suivez les marins à Londres

Quand et où soutenir
le Matelot Jonathan Lobert

Le 29 juillet entre 13h et 19h à Weymouth et Portland

26 ans, 1m95 et 100kg, un gabarit de rugbyman, et pourtant, le Matelot Jonathan Lobert fait de la voile, et il est doué. Un sport qu’il pratique en compétition depuis ses 11 ans. Au départ sur LASER, ce n’est qu’en 2007 qu’il change de catégorie, et se tourne vers le FINN, un dériveur monocoque nécessitant un pilote de plus de 80kg. Il s’y sent aujourd’hui «très à l’aise». Pour preuve, il fait partie des athlètes français sélectionnés pour les Jeux Olympiques de Londres.

En février 2010, Jonathan Lobert intègre les rangs de la Marine nationale. Un contrat que sa fédération lui a proposé. «Je suis entré dans la Marine en deçà du niveau de mes études, mais ce statut m’offre de réelles opportunités pour me hisser au meilleur niveau. Je ne me vois pas quitter la Marine pour le moment! Et puis c’est normal d’intégrer cette armée lorsque l’on est un passionné de voile !». Une amitié de longue date qui lie les gens de la mer.

Intégrer l’équipe de France militaire est un engagement à temps plein pour le sportif. «Au-delà de mes entraînements et compétitions, j’aide dès que mon emploi du temps me le permet, à la formation des élèves officiers de l’Ecole navale de Brest. Certains suivent des cursus sportifs spécifiques liés la voile, qui nécessitent un entraînement complet. Je participe aussi aux compétitions de voile mises en place par la Marine nationale, et plus particulièrement, par l'École navale».

Deux ans après son intégration au sein de la Marine, Jonathan Lobert est en route pour sa première sélection aux Jeux Olympiques, «un rêve de gosse».

Ses résultats

Le matelot Jonathan Lobert remporte la médaille de bronze aux JO 2012

Dimanche 5 août, le matelot Jonathan Lobert a remporté la Medal Race en Finn à Weymouth. Il remporte donc  la médaille de bronze en Finn et apporte ainsi la première médaille pour la voile française aux Jeux Olympiques 2012.

Où et quand encourager
le Second Maître Stéphane Christidis

Le 30 juillet entre 13h et 19h à Weymouth et Portland

Pour l’encourager :http://manudyen.wordpress.com/

À 31 ans, le second-maître Stéphane Christidis navigue avec la Marine depuis sept ans. Il pilote un 49er, un dériveur léger monotype, et enchaîne les succès avec son partenaire, Manu Dyen, Le duo, réuni à l'issue des JO de Pékin enchaîne les performances depuis 2010.

Parfaitement intégré dans la Marine nationale, le SM Christidis estime que l'institution est une très belle opportunité. «Il est difficile pour un sportif de haut niveau de vivre du sport. La Marine nationale nous met dans des conditions optimales pour réaliser de belles performances, Nous devons tout de même consacrer 25% de notre temps à la Marine, mais ce n'est pas un problème, au contraire!».

Basé à Lanvéoc Poulmic, le SM Christidis a la possibilité de bénéficier des infrastructures sportives de la base. Mais surtout, «depuis quelques années, nous participons à la formation des élèves. On apporte notre savoir faire, cela soulage les instructeurs, et nous avons plaisir à rendre à la Marine ce qu'elle nous a donné».

S'il se dit «ravi» de cette sélection aux Jeux Olympique, Le SM Stéphane Christidis n'en est pas à son coup d'essai. Sa première sélection Olympique remonte aux JO d'Athènes en 2004, il était alors arrivé 11e en 49er. Il aborde cette sélection avec plus de professionnalisme: «La situation n'est pas la même qu'en 2004. Avant, être sélectionné pour les JO était déjà un enjeu. Mais cette année, nous allons y chercher une médaille!»

Ses résultats

Engagé dans la course depuis le 30 juillet, le second maître Christidis concourait le 8 août sur 49er pour la course à la médaille. Il s'est classé  6^ème au classement général.

Quand et où soutenir le Matelot Vincent Garos

Le 02 août entre 13h et 19h à Weymouth et Portland

Pour l’encourager: http://www.470partnerteam.org/

Le Matelot Vincent Garos a pour ainsi dire toujours fait équipe avec Pierre Le Boucher. À bord de leur 470, un dériveur double, ils ont fait leurs preuves. C’est en 2012 que Vincent Garos choisit d’intégrer la Marine Nationale. Un choix pratique, mais aussi financier, qui lui a permis de continuer la voile au plus haut niveau.

Vincent Garos est devenu matelot, son partenaire est resté civil. L’on pourrait penser que cette situation complique leur duo, mais ça n’est pas le cas. «Je me suis engagé le 27 mars 2012, et mon intégration à l'équipe de France Militaire n’a rien changé à nos habitudes. Mon nouveau statut de Marin est transparent. On s’entraîne toujours ensemble, environ 80% de notre temps depuis janvier. Pierre a été mis à disposition par son entreprise pour préparer les JO, quant à moi, j’ai mis de côté ma vie professionnelle pour me focaliser sur mon objectif.».

Le 470, pour lui, c’est avant tout un travail d’équipe. «J’aime l’idée de la navigation à deux, ce sont les personnes à bord qui font la différence». Un travail commun qui a porte ses fruits depuis de nombreuses années. Des valeurs que partage la Marine nationale.

Après une sélection aux Jeux-Olympiques manquée de peu pour Pékin en 2008, Vincent Garos et son coéquipier ont décroché leur billet pour ceux de Londres. « Cette sélection a été un soulagement pour nous. Nous avons franchi une nouvelle étape. La prochaine étant l’obtention d’une médaille ! ».

Ses résultats

Engagé dans la course depuis le 2 août, le matelot Garos concourt sur 470 Hommes et se place actuellement en 7^èmeposition au classement général. La course à la médaille s'effectuera jeudi 9 août.

Soutenez les Matelots Mathilde Géron & Camille Lecointre

Elles concourent dans la catégorie Voile – 470F

Le 02 août entre 13h et 19h à Weymouth et Portland

Pour les encourager : 
lecointre-geron.blogspot.com/

Pour encourager le Quartier Maître Anne-Sophie Mondière

Rendez-vous le 3 août entre 10h30 et 13h30 à Excel 

Pour l’encourager : www.mondiere.fr

À l’origine de l’engagement du Quartier Maître Anne-Sophie Mondière, il y a un partenariat entre la Marine nationale, et la fédération Française de Judo. Avant cela, la judokate n’avait jamais envisagé cette option. «Je me suis dit «et pourquoi pas?». J'ai suivi le cheminement inverse: je me suis engagée, puis j’ai appris à aimer l’institution» La fédération m'a conseillé d'appeler la Marine pour voir si mon profil les intéressait, ça a marché!.

«Au début, je n’avais pas d’idées préconçues à propos de la Marine Nationale. J’ai compris ce qu’était son rôle au cours de mes cinq jours de classes. Je sais que cinq jours c’est peu, mais j'en suis sortie avec une impression très positive ». Sentiment qui s’est confirmé par la rapidité de son intégration. Menant une carrière sportive au plus haut niveau, en même temps qu’une carrière de kinésithérapeute, elle a retrouvé l’esprit du judo ainsi que les valeurs du sport au sein de l’institution « au judo, nous sommes très soudés, avec une tendance à la dérision, à l'autodérision aussi, mais en cas de coup dur, nous sommes là les uns pour les autres. C'est un sentiment que j'ai retrouvé au sein de la Marine Nationale, me rendant compte que je partageais ses valeurs.».

Elle se dit «fière de tout ce que j'ai vu, appris. Fière d'être alignée aux côtés de ceux qui défendent la France, même si nos moyens ne sont pas les mêmes» «J’ai récemment représenté la France lors des Jeux Mondiaux Militaires à Rio. J’estime qu’il est important de représenter la France à l’étranger. Je me sens patriote.».

Après sept ans au sein de la Marine, le QM Anne-Sophie Mondière envisage les JO avec calme et détermination:«complètement soutenue par la Marine», et surtout prête à décrocher une médaille.

Ses résultats

Entrée dans la compétition le 3 août, elle a été éliminée en 16ème de finale contre la brésilienne Altheman Maria.