Après une première mission réalisée le mercredi 19 mai 2016 par un Falcon 50M de la flottille 24F, un avion Atlantique 2 (ATL2) a décollé de la base d’aéronautique navale de Hyères, dans la matinée du vendredi 20 mai 2016, pour apporter, à son tour, son concours aux recherches de l'avion d'Egyptair disparu en Méditerranée. En effet, la grande polyvalence d’emploi de l’ATL2 en fait un outil militaire particulièrement adaptable aux besoins opérationnels, mais également un acteur efficace de l’Action de l’Etat en Mer (AEM), y compris pour des missions de secours maritime.
Très souple d’emploi, l’ATL2 a rapidement été réorienté vers une nouvelle zone, par le centre de coordination, de recherches et de sauvetage en mer (Joint Rescue Coordination Center ou JRCC) égyptien.
Dans l’après-midi, le Patrouilleur de haute mer (PHM) Enseigne de vaisseau Jacoubeta appareillé du port militaire de Toulon, pour se rendre dans la zone. A son bord, le PHM embarque du matériel pour participer aux recherches sous-marines de l’épave et des équipes spécialisées pour ce type d’intervention : un médecin, en renfort de l’infirmier du PHM, deux officiers de police judiciaire de la gendarmerie maritime et de la gendarmerie de l’air, ainsi que deux marins de la cellule d’expertise de la plongée humaine et de l’intervention sous la mer (CEPHISMER).
Déployée en permanence en Méditerranée, la Marine dispose également d’unités d’alerte sur la façade. Ainsi, en fonction des besoins qui seront exprimés par les autorités égyptiennes dans le cadre de la coordination de ces recherches, d'autres moyens de la Marine nationale pourraient être envisagés.
Sources : Marine nationale
Droits : Marine nationale