Vendredi 12 juin 2020, un Alphajet de la base aérienne 705 de Tours réalisait son dernier vol, avant de se poser sur la base aérienne-école de Rochefort (BA 721). Nouvel avion de formation des mécaniciens aéronautiques, il succède au Mirage F1, utilisé depuis plus de 24 ans au profit de l’instruction.
Ce dernier vol est le symbole d’une nouvelle vie pour l’Alphajet, qui, depuis 1979, était destiné à la formation du personnel navigant (pilotes de chasse et navigateurs officiers système d’arme). En rejoignant la base aérienne-école de Rochefort, l’Alphajet tourne la page de sa mission de formation des équipages et en ouvre une autre : former les futurs mécaniciens aéronautiques.
Il succède ainsi aux Mirage F1 dans l’apprentissage des gestes techniques et des compétences indispensables aux mécaniciens aéronautiques des armées (Armée de l’air, Marine nationale, armée de Terre, Gendarmerie) ; tous formés à l’École de formation des sous-officiers de l’Armée de l’air (EFSOAA) à Rochefort.
2020, année de changement pour cet avion et pour sa mission de formation au sein de l’Armée de l’air
À ce jour, la base aérienne-école de Rochefort compte sept Alphajet au profit de la formation. Elle doit atteindre une cible de onze appareils d’ici la fin de l’année 2020. Ces aéronefs sont d’ores et déjà utilisés à des fins de formation et serviront à l’ensemble des travaux pratiques réalisés par les élèves mécaniciens.
Sources : armee de lair
Droits : armee de lair