Comme dans tout dispositif de projection, un coordinateur logistique a œuvré en coulisses afin de contribuer à mettre sur pied la mission SKYROS. Un travail d’envergure qui nécessite un investissement sans faille et un sang-froid à toute épreuve. Le capitaine Anthony nous a parlé de son quotidien, et de ce rôle, qu’il juge avant tout « gratifiant ».
« Être coordinateur logistique (CORLOG), c’est l’accomplissement du travail d’officier mécanicien », estime le capitaine Anthony, qui a porté cette lourde casquette à l’occasion des raids Minotaure, Monfreid, Shaheen, de la campagne valorisée qui se sont déroulés sur la base aérienne 188 de Djibouti entre le 15 décembre et le 20 janvier et actuellement sur le déploiement SKYROS.
Désigné fin juillet 2020, il n’a pas manqué d’occupations jusqu’à son départ pour la Corne de l’Afrique, le 8 décembre. « J’ai eu pour tâche de recueillir les besoins technico-logistiques de tous les détachements participants et d’essayer de les satisfaire au mieux, explique-t-il. Je suis également garant de tous les soutiens afférents à la condition de l’homme ». Planifier le déploiement et le retour du personnel, gérer le transport du fret, s’assurer des conditions d’hébergement des militaires, repérer les hangars qui accueilleront les aéronefs etc., sont autant de tâches qui lui incombent.
Lors des Site Survey (études de site) qui se sont tenus en novembre dernier, le CORLOG a repéré chacune des étapes empruntées par le dispositif SKYROS. « Aller sur place permet de se rendre compte si le travail préparatoire, qui reste très théorique, correspond à la réalité du terrain » indique-t-il.
Pour mener à bien sa mission, le CORLOG est épaulé par toute une équipe. Il travaille en étroite collaboration avec le commandant des systèmes d’information et de communication, l’officier de liaison-transport aérien, la commissaire, le médecin ou encore les chefs des services techniques (CST) de l’A330 MRTT, du Rafale et de l’A400M.
Durant toute la durée de la mission, l’ensemble de tous ces acteurs reste mobilisé, toujours prêt à répondre aux besoins et à trouver des solutions adaptées aux difficultés rencontrées. « Dans la vie comme en mission, les choses ne se passent pas toujours comme prévu, indique le capitaine Anthony. L’essentiel est d’avoir une ligne directrice solide à laquelle se rattacher en cas d’imprévu ».
Alors que SKYROS battra son plein jusqu’au 5 février prochain, le travail du CORLOG lui, ne s’arrêtera que lorsque « le dernier Aviateur et la dernière pièce auront regagné leur base d’origine ».
Sources : Armée de lair et de lespace
Droits : Armée de lair et de lespace