Mardi 18 octobre, le général Philippe Adam, major général de l’Armée de l’Air, a présidé la réunion annuelle de revue de la coopération Air franco-britannique avec l’ Air Marshal Stuart Atha, deputy commander operations (commandant adjoint chargé des opérations) de la Royal Air Force.
Cette coopération est déclinée en quatre thématiques pilotées chacune par un duo d’officiers généraux (un Français et un Britannique) : capacités opérationnelles, développements capacitaires futurs, ressources humaines et entraînement et enfin influence et communication.
Les armées de l’air française et britannique demeurent les deux leaders des forces aériennes en Europe. Elles affichent des capacités d’intervention équivalentes et partagent des enjeux comparables : engagement opérationnel particulièrement intense, nécessité de moderniser l’outil aérien dans un contexte de menaces inédit, problématiques de sélection, d’entraînement et de fidélisation des personnels, impératif de communication effective sur l’apport de la puissance aérienne.
Dans ce contexte, les discussions de ce formal review group du 18 octobre se sont notamment concentrées sur la coopération en opérations, la poursuite des entraînements conjoints après la validation du concept de Combined Joint Expeditionnary Force, la préparation du futur de l’aviation de combat, les synergies dans la mise en œuvre de l’avion A400M Atlas, la formation de deux stagiaires pilotes britanniques à Cognac, ou encore les évolutions des réseaux croisés d’officiers d’échange et de liaison.
Concluant la séquence, le général Philippe Adam a assuré son homologue de « l’engagement de l’Armée de l’Air à poursuivre la dynamique de la relation avec la RAF. Alors que le peuple britannique a fait le choix souverain, le 23 juin dernier, d’enclencher un processus de sortie de l’Union européenne, il est plus que jamais vital de coopérer en bilatéral pour accroître notre efficacité opérationnelle, d’accroître ce que j’appelle la masse, l’épaisseur de nos forces aériennes qui peuvent être appelées à opérer ensemble, d’aligner autant que possible nos visions de nos outils aériens futurs, et enfin à maintenir un niveau de confiance et de compréhension commune qui nous permette d’être véritablement interopérables. »
Sources : Armée de l'air
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