À l’occasion de la Journée nationale du réserviste, certains portraits de réservistes engagés sont mis à l’honneur. Parmi eux, le commandant Ludovic a accepté de partager avec nous son expérience. Il appuie le personnel d’active en tant que réserviste spécialiste auprès de la sous-direction technique de l’Atelier industriel de l’aéronautique (AIA). Présentation.
Pourquoi avoir choisi la réserve ?
Issu d’une famille de tradition militaire, avec un parrain dans la gendarmerie et une partie de ma scolarité faite au Prytanée militaire de La Flèche, je rêvais d’être pilote dans l’armée.
Je n’ai pas pu réaliser ce projet et je me suis tourné vers un diplôme d’ingénieur, obtenu en 2001. Après 19 ans de consulting, je suis aujourd’hui directeur d’une entité pour le marché suisse.
En revanche, mon attirance pour l’armée de l’Air ne m’a jamais quitté. Alors, lorsque l’on m’a proposé de devenir réserviste spécialiste au sein de l’AIA d’Ambérieu-en-Bugey, je n’ai pas hésité !
Votre fonction à l’AIA AB ?
Depuis janvier 2020, je me suis engagé en tant qu’officier de réserve spécialiste auprès de la sous-direction technique de l’AIA. Les réservistes « spécialistes », issus du civil ou anciens militaires, sont recrutés au sein de la réserve pour leur expertise rare et peu commune.
J’apporte mon aide dans le conseil en management et l’organisation industrielle. Je partage mon savoir de l’industrie civile en termes de technologie et de méthodologie, tout en l’adaptant aux attentes et besoins spécifiques de l’AIA.
Qu’est-ce qui vous plaît ?
J’aime collaborer avec le personnel civil et militaire engagé dans sa mission au service de la Nation. Également, avoir une double casquette de militaire au service des forces et d’expert civil ingénieur est épanouissant, car je contribue à améliorer l’organisation et la réactivité dans l’institution.
C’est un vrai défi intellectuel de jongler tous les mois entre une activité civile et militaire et de se réapproprier rapidement les sujets. D’autant plus que les équipements à l’AIA sont particulièrement variés et complexes.
Ma fonction en tant que réserviste m’enrichit professionnellement, car je touche un corps de métier très différent. Par exemple, ma mission me donne, entre autres, l’occasion de découvrir les contraintes liées au maintien en condition opérationnelle d’équipements destinés aux aéronefs de l’ensemble des forces.
Sources : Armée de lair et de lespace
Droits : Armée de lair et de lespace