Armée de l’Air et de l'Espace
Du 17 au 30 octobre 2020, près de 200 Aviateurs Français ont été déployés sur la base aérienne de Gando aux îles Canaries pour participer à l’exercice « Ocean Sky » aux côtés des Espagnols de l’Ejército del Aire. Objectif : renforcer la coopération franco-espagnole. Bilan de ces deux semaines d’entraînement intenses.
Pas moins de 50 avions de chasse espagnols (F-18, Eurofighter Typhoon, Harrier) et français (treize Rafale de Mont-de-Marsan et Saint-Dizier), trois avions de soutien (un A400M espagnol, un ravitailleur C-135 d’Istres et un E-3F jouant depuis sa base d’Avord) ont été employés pendant « Ocean Sky ». « Nous faisons partie de l’OTAN avec les Espagnols. Nous devons protéger l’espace aérien européen et répondre donc aux attentes de l’OTAN, ce qui nous amène à nous entraîner régulièrement ensemble », précise le lieutenant-colonel Guillaume, directeur français de l’exercice.
Renforcer l’interopérabilité franco-espagnole
« Ocean Sky » 2020 a mobilisé 700 participants (dont 200 Aviateurs français) et a généré plus de 500 sorties aériennes et 27 missions en vol. « La France et l’Espagne ont toujours eu des liens très étroits. Nous sommes heureux que l’armée de l’Air française ait accepté notre invitation à cet exercice. Les zones d’entraînement aux Canaries sont les plus vastes qui existent en Europe. Elles permettent d’effectuer des vols sans limitation : nous pouvons lancer des leurres, réaliser des vols supersoniques et accomplir des missions complexes (COMAO – Composite Air Operations) avec beaucoup d’aéronefs en l’air. Cela permet de renforcer la coopération franco-espagnole », indique le lieutenant-colonel Daniel Fernández de Bobadilla Lorenzo, directeur espagnol de l’exercice.
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Une montée en puissance du standard F3-R
Cette édition a également marqué le premier déploiement en exercice des Rafale avec le nouveau standard F-3R. « Le missile Meteor sur le standard F-3R est apte à voler. Les Espagnols n’ont pas encore cette capacité sur leur Eurofighter Typhoon mais ils l’auront bientôt. Pendant “Ocean Sky”, nous avons pu utiliser le Meteor en simulé et voir les qualités de ce missile. Il permet des distances de tir plus lointaines pour intercepter tout appareil hostile. Le couple Rafale/Meteor est un vrai game changer [la donne est changée du fait du potentiel et des performances redoutables pour tout adversaire, N.D.L.R.] dans le domaine de la supériorité aérienne, notamment pour les missions d’entrée en premier », conclut le lieutenant-colonel Guillaume.
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Sources : Armée de lair et de lespace
Droits : Armée de lair et de lespace
