Cette année, le chenil interarmées présent sur la base aérienne 367 « capitaine François Massé » de Guyane fête ses 20 ans.
Il y a 20 ans, le général Le Bourdonnec, alors commandant supérieur des forces armées en Guyane a inauguré le chenil stationné sur la base aérienne 367, seul chenil interarmées des forces françaises. De nos jours, la capacité cynotechnique est indispensable pour armer les dispositifs de surveillance et de protection des emprises militaires. En plus de sa présence dissuasive, le chien est capable de déceler, de jour comme de nuit, les intrusions et peut, dans certaines circonstances, neutraliser un individu malveillant.
Avec une capacité de 27 chiens, le chenil interarmées de Guyane est unique en son genre. Il est, en effet, partagé par l’armée de Terre et l’Armée de l’air.
Les équipes cynotechniques de la base aérienne contribuent à la protection du site, du centre de contrôle militaire de Kourou et de la station radar du Mont-Vénus. Avec onze chiens, ces équipes forment un tandem indissociable. De plus, sur la base aérienne 367, deux chiens ARDE (appui à la recherche et à la détection d’explosifs) assurent, grâce à un odorat développé, la détection de produits explosifs dissimulés. Cette capacité unique en Guyane est une réelle plus-value pour le territoire. Ces moyens peuvent d’ailleurs être réquisitionnés par les autorités préfectorales en cas de besoin.
Les chiens de l’armée de Terre, au nombre de 16, sont, quant à eux, spécialisés dans la patrouille. Ils sont employés à la protection des infrastructures du 9e régiment d’infanterie de marine et des bases opérationnelles avancées de Saint-Jean-du-Maroni et de Maripasoula.
La base aérienne 367, dans sa volonté de coopération, a établi une convention avec la Police nationale, permettant à la brigade canine légère de Cayenne de profiter d’entraînements avec le personnel cytotechnicien et, ainsi, améliorer les savoir-faire techniques et opérationnels de chacun.
Sources : Armée de l'Air et de l'Espace
Droits : Armée de l'air