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La base aérienne 133 vibre au rythme des 100 ans de la 1re mission de bombardement

Mise à jour  : 07/07/2014 - Auteur : Lieutenant Christelle Hingant - Direction : Armée de l'Air et de l'Espace

Les 5 et 6 juillet 2014, la base aérienne (BA) 133 de Nancy-Ochey a ouvert ses portes ! L’occasion d’assister à de nombreuses démonstrations aériennes, de rencontrer les aviateurs ou encore de prendre place à bord de simulateurs de vol. 

Le 14 août 1914, dix jours après le début de la Première Guerre mondiale, le lieutenant Césari et le caporal Prudhommeau détruisent un hangar de dirigeables ennemis dans la banlieue de Metz, à bord d’un Maurice Farman. 100 ans plus tard, la base aérienne 133 de Nancy-Ochey a ouvert ses portes pour commémorer le centenaire de cette première mission de bombardement de l’histoire. Samedi 5 et surtout dimanche 6 juillet 2014, le public est venu nombreux aux abords de la piste de la BA 133 malgré une météo capricieuse.

Dans les airs, les Pilatus, Spitfire Mk 26, P-51 Mustang ou autre Stamp ont fait le spectacle et ont ébahi petits et grands, impressionnés par les capacités de ces vieux appareils. A partir de samedi en milieu d’après-midi, les courageux ayant su braver la pluie ont savouré leur récompense dans le ciel nancéien. Après une démonstration des Red Devils, patrouille belge de Marchetti SF 260, les avions de chasse français et étrangers ont percé les nuages. Les Mirage F1 des Carol Hotel, l’Eurofighter Solo Display italien, les F-16 Solo Dispaly néerlandais et belge, le Rafale Solo Display et bien sûr les Alphajet de la Patrouille de France ont répondu présents.

Pendant ce temps-là, au sol, l’animation battait son plein. Expositions historiques, simulateurs de vol, espaces traditions des escadrons de l’armée de l’air… Des dizaines de stands étaient répartis autour des hangars. Les pics d’affluence ont été constatés autour des avions exposés en statique. Avec à l’honneur les Mirage 2000D, implantés sur la base lorraine. «Nous proposons au public de faire un tour commenté de l’avion, de monter à bord et même d’immortaliser l’instant en enfilant une combinaison de vol et en s’installant aux commandes le temps d’une photographie», explique le capitaine Wilfried Hue de l’escadron de chasse 3/3 «Ardennes», ravi de pouvoir partager son expérience avec les visiteurs.

Le chef d’état-major de l’armée de terre rend hommage à deux aviateurs.
Pendant que le public, initié ou non, admirait les démonstrations au sol ou en vol, une cérémonie à caractère particulier se déroulait dans les locaux de l’escadron de chasse 2/3 « Champagne ». Accompagné par le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, le général Bertrand Ract-Madoux, chef d’état-major de l’armée de terre a tenu à se rendre à Nancy. La raison de ce déplacement ? Offrir aux colonels Frédéric Chiffot et José Souvignet, respectivement pilote et navigateur sur Mirage 2000, une pièce de l’appareil duquel ils se sont éjectés en 1995, pendant les opérations menées en Bosnie. Alors qu’ils se font capturer par des miliciens  serbes, les recherches des restes de l’aéronef sont menées par des terriens et sont dirigées par le colonel (à l’époque) Ract-Madoux. «J’ai une dette d’honneur et je suis heureux aujourd’hui de rendre à César ce qui est à César, a confié le CEMAT aux deux aviateurs. C’est avec émotion et une grande joie que je remets cette pièce à ce bel escadron.» Et de souligner : «ce moment est un symbole fort de la coopération entre les troupes au sol et celles en vol.»

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Sources : Armée de l'Air et de l'Espace
Droits : © Armée de l'air