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Falcon Amarante, s’entraîner à l’engagement dans l’urgence

Mise à jour  : 19/11/2021

Pluie de bérets rouges dans le ciel occitan. Du 7 au 19 novembre, la 11e brigade parachutiste conduit l’exercice Falcon Amarante 21, entre Toulouse, Montauban, Caylus et le camp de La Courtine. Environ 2 900 soldats sont mobilisés dans cet entraînement de maintien de son aptitude à l’engagement dans l’urgence.

Lancé depuis le Pôle national des opérations aéroportées de Toulouse-Francazal, par une mise en place par saut sur le camp d'entraînement de Caylus, l’exercice Falcon Amarante 21 vise à entretenir un certain nombre de savoir-faire spécifiques. L’entrée en premier sur un territoire combine des opérations dans la profondeur, des actions offensives et défensives, dans le cadre d’un combat de haute intensité, face à un ennemi durci disposant de blindés et d’appuis lourds.

Cet entraînement sur le terrain est aussi l’occasion de mener plusieurs expérimentations dans l’appropriation des effets dans les champs immatériels. Ceci avec la mise œuvre d’un sous-groupement de recherche composé d’éléments du 1er régiment de hussards parachutistes (1er RHP), associés de spécialistes en guerre électronique et en influence militaire. L'empreinte légère étant l’ADN des parachutistes, l’état-major de la 11e brigade parachutiste (11e BP) se déploie avec un poste de commandement réduit.

Deux phases s’enchaînent dans cet intervalle :

  • La première, se déployant  dans la zone comprise entre Montauban et Caylus, est une action  d'entrée en premier  dans un milieu semi permissif combinant des opérations dans la profondeur (opération aéroportée et héliportée) et de reconnaissance offensive par un échelon motorisé. La saisie d'une zone aéroportuaire précède des missions d'évacuation de ressortissants et de contrôle de zone face à un ennemi léger aux capacités hybrides.
  • La seconde, dans la zone entre le camp de Caylus et le Lot, voit la force mener des actions offensives (saisie de points clés du terrain) puis défensives de combat d'imbrication face à un ennemi durci disposant de blindés et d'appuis lourds. Ce combat de type haute intensité demande une nouvelle fois aux parachutistes de sortir des procédés habituels pour canaliser l'adversaire en vue de le neutraliser.

Ce rendez-vous majeur de l’Airborne - Combined Joint Expeditionary Force (A-CJEF) est organisé et conduit par la 11e BP, associée à 1 100 Britanniques de la 16 Air Assault Brigade (16AAB ou 16X).

Prêtes à un engagement dans l’urgence et aptes au combat de haute intensité, les unités de la brigade maintiennent cette capacité et entretiennent leurs acquis en participant régulièrement à ces exercices de grande ampleur.


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