Armée de Terre
Après une phase d’entraînements individuels puis collectifs, le groupe naval aéromobile passe en mode tactique pour la seconde partie de l’exercice Cormoran.
À bord des porte-hélicoptères amphibies (PHA) Tonnerre et Mistral, les entraînements individuels (Combat enhanced training, CET) et collectifs (Force Integration Training, FIT) mobilisent les différents acteurs d’un raid d’aérocombat depuis la mer. Pour le colonel Hubert, directeur de l’exercice Cormoran 21, « cette phase exigeante et intense d’entraînement interarmées est un succès. Elle a permis de perfectionner les savoir-faire tactiques complémentaires de l’armée de Terre et de la Marine nationale. Nous avons également atteint un niveau de sécurité conforme aux exigences, dont découle une confiance réciproque. Cela nous permet de basculer dans la phase de combat tactique ».
Avec l’intégration du groupe d’escorteurs, ce sont désormais près de 1 500 militaires de l’armée de Terre et de la Marine nationale qui débutent la phase tactique de cet entraînement en environnement littoral durci. L’objectif est de mener trois raids nocturnes, déployant jusqu’à une vingtaine d’hélicoptères depuis la mer, dans un contexte opérationnel de haute intensité.
Dans la nuit du 7 au 8 octobre, 10 hélicoptères du groupe naval aéromobile effectuent un premier raid depuis la mer, afin de se préparer au combat de haute intensité.
À l’image des 3 Tigre, 4 Caïman, 2 Puma et de la Gazelle engagés dans ce premier raid de nuit, cette action de projection de puissance est réalisée d’une façon aussi fluide que discrète. Projetés au large depuis les porte-hélicoptères amphibies Tonnerre et Mistral, par nuit noire et sans émission radio, les soldats doivent ensuite progresser dans un environnement littoral durci.
Les hélicoptères de l’armée de Terre ont pour mission de déposer deux équipes du groupement d’aide à l’engagement amphibie (GAE-A) de la 6e brigade légère blindée (6e BLB) sur la zone d’objectif. Ces fantassins doivent renseigner sur le dispositif ennemi.
Parallèlement, la frégate de défense aérienne Forbin et la frégate multimissions Provence assurent la protection rapprochée du Task Group 471.01 contre la menace aérienne tout en se tenant prêtes à des actions d’appui feu contre la terre. Précédemment, les escorteurs auront réussi à maintenir les unités navales adverses hors de portée visuelle des PHA, contribuant ainsi à garantir la discrétion de la force aéromaritime et la liberté d’action des deux porte-hélicoptères amphibies.
Après dix jours d’intégration et d’entraînement, la réussite de ce premier raid illustre la capacité du groupe naval aéromobile à opérer dans des conditions toujours plus exigeantes.
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