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Lettre de France N°12 : Général de division aérienne Laurent Marboeuf

Mise à jour  : 27/03/2019 - Direction : DICoD

Aux commandes de l’EATC depuis le 1er septembre 2018, le général de division aérienne Laurent Marboeuf évoque pour nous les projets et les succès de cette unité multinationale.

Mon général, vous êtes à la tête du commandement européen de transport aérien depuis septembre dernier. Quels sont vos ressentis ?

[…………] La dimension internationale de cette réussite exemplaire, inscrite dans l’actualité « Politique et sécurité » de l’Europe, et l’importance stratégique de ses missions ajoutent à l’excitation qui est la mienne d’en assurer le commandement et les destinées pendant deux ans. J’aurai aussi la chance d’en fêter les 10 ans.

Quelles seront vos priorités pendant votre mandat ?

 Avant tout, poursuivre les efforts en cours et préparer l’avenir. Notre mission opérationnelle sera enrichie au gré du contexte qui évolue considérablement avec l’arrivée au sein des pays de l’EATC de flottes significatives des avions multi mission A400M et A330 Phénix. Or, même si les défis sont importants, j'ai confiance dans le potentiel et la capacité d’adaptation de l’EATC. Il s’agit d’être capable de planifier et conduire, avec le même souci d’optimisation, des missions de ravitaillement en vol, de transport aérien de support ou d’aéromobilité et d’évacuations aéromédicales. Compétent dans ces trois composantes, l’EATC est parfaitement armé, mais doit monter en puissance. Le fait que ces systèmes d’armes puissent projeter ou effectuer des sauvetages directement depuis les bases aériennes européennes nous engagera davantage dans le soutien aux opérations. Comme centre d’expertise, l’EATC avec sa division fonctionnelle travaille activement à l’harmonisation et à la production documentaire, plus encore pour le ravitaillement en vol. Dans sa mission générale, consistant à soutenir et à satisfaire les pays membres dans toutes les composantes de l’aéromobilité, je considère que l’EATC peut faire plus encore pour les nations. Pour être optimisée, notre structure doit être mieux connue et parfaitement intégrée et connectée aux institutions nationales. Sa reconnaissance doit s'étendre à l’Europe et l’Otan, l’enjeu d’interopérabilité étant plus global.[…..]


Sources : Ministère des Armées