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La résistance alsacienne

Mise à jour  : 28/06/2010 - Direction : DICoD

De nombreux Alsaciens-Mosellans ont rejoint la Résistance en zone libre et en zone occupée, où ils participent à l'animation des filières d'évasion et de réseaux de renseignement.

En zone libre, d'authentiques réseaux alsaciens se sont constitués. Ainsi, l'université de Strasbourg, repliée à Clermont-Ferrand, devient dès le début de l'Occupation un foyer de résistance très actif.

Traqués par la Gestapo après l'occupation de la zone Sud, professeurs et étudiants sont arrêtés et déportés. Une centaine d'entre eux, sur un total de trois cents, mourront en déportation. D'autres, restés en France en 1940, ou qui fuient le joug allemand dans les années suivantes se regroupent, formant les Groupes mobiles d'Alsace.

Au fur et à mesure que les nazis durcissent leur politique, la résistance, loin de faiblir, s'amplifie. En réponse, la répression s'accentue. De nombreux conscrits refusent l'incorporation de force et franchissent clandestinement la frontière pour gagner la Suisse ou les Vosges.

Ceux qui sont repris sont condamnés à mort. Plus d'un millier périront dans le camp de concentration du Struthof où l'on interne les « Nacht und Nebel ». Depuis le 2 août 1940, les Allemands ont également ouvert, à Schirmeck, un camp de rééducation et de sécurité où sont internés les Alsaciens et Mosellans récalcitrants à la politique de nazification de leurs territoires. Entre 1940 et 1944, plus de 15 000 détenus, hommes et femmes, seront internés dans ce camp pour leur opposition au régime nazi.

En 1944, près de 2 000 alsaciens appartenant à la brigade Alsace-Lorraine conduite par André Malraux (colonel Berger dans la Résistance), ont rejoint les rangs de la nouvelle 1re Armée.

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Sources : DMPA