Le 24 mars 2010, lors d'une cérémonie officielle, le ministre de la Défense, Hervé Morin a remis le Prix d'histoire militaire 2009 à deux jeunes chercheurs :
- Nicolas Cadet pour sa thèse de doctorat « Un paradis habité par des diables : la guerre de Calabre de 1806-1807. Expérience combattante et violence de guerre sous le Premier Empire », soutenue à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) ;
- Benoist Bihan pour son mémoire de master « Le renouveau de la cavalerie dans les armées occidentales à l'époque moderne. Le cas du développement des unités de hussards en France 1693-1763 », soutenu à l'université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Décerné depuis 1997, ce Prix est destiné à encourager et promouvoir la recherche dans le domaine de la défense. Il récompense, chaque année, un master 2e année et une thèse de doctorat. Le montant du prix est de 7 000 euros pour la thèse et 1 000 euros pour le master.
Cette année, la remise du Prix s'est déroulée dans un contexte nouveau depuis la création en 2009 de l'Institut de recherche stratégique de l'école militaire (IRSEM). Cet organisme, rattaché à l'état-major des armées, fédère désormais la politique de recherche du ministère de la Défense. Créé à l'initiative du ministère de la Défense, l'IRSEM répond aux recommandations du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de renforcer la recherche stratégique de défense française. Il regroupe le Centre d'études d'histoire de la défense (CEHD), le Centre d'études en sciences sociales de la défense (C2SD), le Centre d'études et de recherches de l'école militaire (CEREM) et le département stratégique du Centre des hautes études de l'armement (CHEar).
Lors d'un discours prononcé par le ministre de la Défense, Hervé Morin à l'occasion du séminaire
« Les nouveaux défis à la pensée stratégique », organisé à l'IRSEM le 6 octobre 2009, le ministre avait annoncé que « l'IRSEM sera au carrefour du monde de la recherche et du monde de la décision, entre le monde civil et le monde militaire, le savoir des spécialistes et les interrogations du débat public ».
Tania Sotty
Sources : Ministère des Armées
