Geneviève Darrieussecq, ministre déléguée auprès de la ministre des Armées, a appris avec tristesse la disparition de Alain Clerc, survenue à l’âge de 79 ans. En adressant ses sincères condoléances à sa famille et à ses proches, la ministre salue un interlocuteur de confiance et constructif, au service des anciens combattants. Parce que sa vie associative fut particulièrement riche, il était un pilier du monde combattant.
Officier de la Légion d’honneur et de l’Ordre national du mérite, Alain Clerc avait épousé l’armée en s’engageant en 1959 et en combattant en Algérie jusqu’en 1962. Sous-officier puis officier en Alsace, en Allemagne, en Lorraine, puis en Île-de-France, il fut notamment instructeur aux écoles de Saint-Cyr-Coëtquidan. Alain Clerc servit également à l’Etat-major de l’armée de Terre. Il quitta le service en 1992 mais demeura fermement attaché à la Défense en servant comme réserviste jusqu’en 1998.
Citoyen investi, homme de conviction et d’engagement, il a constamment œuvré en faveur des droits à la reconnaissance et à la réparation. Président national adjoint de la Confédération nationale des retraités militaires, membre du Conseil supérieur de la fonction militaire, successivement administrateur, secrétaire général, vice-président de la Fédération nationale André Maginot des anciens combattants, président de la Fédération nationale des combattants volontaires, administrateur de l’ONAC-VG et de l’Institution nationale des Invalides, Alain Clerc fut un membre éminent des instances représentatives et des associations du monde combattant. Au sein de la Fondation pour la mémoire de la guerre d’Algérie, il fut également un militant actif de la transmission mémorielle.
Dernièrement, il avait participé très activement aux travaux de la commission sur l’évolution du point de la pension militaire d’invalidité, créée à la demande de la ministre déléguée. Jusqu’à ses dernières heures, il resta profondément dévoué au monde combattant, à la mémoire et au service de la Nation.
Sources : Ministère des Armées