Les officiers généraux s’inscrivent au sommet de la hiérarchie militaire. Leurs responsabilités et prises de décision, comparables à celles de la haute fonction publique et des cadres dirigeants du secteur privé, les prédisposent à des fonctions de direction, de conseil et d’expertise.
Le portrait type d’un officier général pourrait être celui-ci :
- Un décideur : définit des priorités, résout des problématiques, engage sa responsabilité.
- Un gestionnaire : planifie, organise et suit des projets, programmes et activités en intégrant des dimensions de coût, de délais et de qualité.
- Un meneur d’hommes : motive, mobilise, utilise les réseaux d’influence, fait preuve d’audace.
- Un communicant : écoute, analyse, convainc.
- Un expert : reconnu dans son domaine.
- Un homme de valeurs : agit dans le respect de l’éthique, incarne l’exemplarité et l’honnêteté intellectuelle.
L’officier général a suivi un parcours professionnel structuré. Il a d’abord été chef, puis leader, manager et enfin dirigeant. Son parcours est fondé sur une formation continue de haut niveau, alliant une expertise métier reconnue à des compétences de management et de gestion de projet prouvées, sous des valeurs fortes d’éthique, d’exemplarité et de sens des responsabilités.
Une formation initiale prestigieuse
Les officiers généraux sont issus de grandes écoles : Saint Cyr, Ecole Navale, Ecole de l’air, Ecole de Santé des Armées, Polytechnique…
Des formations complémentaires dans de grandes écoles d’ingénieurs
La plupart ont également suivi au cours de leur carrière des formations complémentaires à Sciences Po, Sup aréo, SUPELEC…
Des temps forts dans leur carrière
- Une période de commandement au contact des hommes, permettant l’exercice de leurs compétences métier (expertise technique), tout en développant le goût de l’action, le sens de la mission et l’appétence pour les relations humaines.
- Un premier service en état major élargissant leurs compétences au fonctionnement à des modes d’actions transverses, ayant pour finalité la conception et la mise en œuvre des décisions.
- La réussite au concours du Collège Interarmées de Défense (« écoles de guerre ») ouvrant l’accès à une seconde carrière plus
- Un commandement plus complexe (régiment, base, bâtiment de marine ou établissement) d’environ un millier d’hommes et de femmes, militaires et civils, dans un environnement largement ouvert sur la société civile, nécessitant des qualités de meneurs d’hommes, de manager et de communicant.
- Un second service en état major, dans des fonctions de direction ou de conduite de projet, au contact du monde politique, économique, industriel et de la haute fonction publique.