Les ouvrages présentés sont disponibles en librairie ; ils ont été coédités ou ont bénéficié du soutien du ministère des armées.
Bâtis entre 1840 et 1845 pour ceux de la première ceinture et entre 1874 et 1885 pour ceux de la deuxième ceinture, les forts qui entourent la capitale ont marqué le paysage et l’histoire de Paris et de l’Île-de-France. Aujourd’hui, sur la trentaine de forts construits au XIXe siècle, quatorze appartiennent toujours au ministère des armées et continuent de jouer leur rôle de sentinelles de la nation. Très documenté et richement illustré, cet ouvrage est le premier à nous éclairer ainsi sur l’histoire du système de fortification francilien et des forts qui le composent. Mais il va plus loin en mettant aussi en lumière leur mission : celle de protéger la capitale et la population mais également, comme au Mont-Valérien ou au fort d’Ivry, la mémoire de la France. "Sentinelles de la nation" de Martin Barros - coédité par le ministère des armées et les éditions du Cherche midi. septembre 2017 - 136 pages - 29,90 € - en librairie (www.cherche-midi.com)
En 1941, Franz Stock, curé de la paroisse allemande à Paris, accepte de l’Occupant la mission de visiter les prisons françaises du Cherche-Midi, de Fresnes et de La Santé, à la condition de ne pas porter l’uniforme de la Wehrmacht. Un an plus tard, c’est lui qui accompagne au Mont Valérien, jusqu’aux poteaux d’exécution, les condamnés à mort, résistants ou otages, juifs, chrétiens, communistes… Ces écrits inédits de l’aumônier du Mont-Valérien révèle la force et le courage des condamnés à mort. Franz Stock note leur comportement, leurs dernières phrases, la façon avec laquelle ils abordent la mort. Un livre capital pour comprendre l’histoire du XXe siècle. "Journal de guerre", écrits de Franz Stock. Edition réalisée sous la direction de Jean-Pierre Guérend - Coédité par le ministère des armées et les éditions du Cerf. mai 2017 - 448 pages - 24 € - en librairie (www.editionsducerf.fr)
Le 6 avril 1917, les États-Unis, restés neutres depuis le début du conflit, s'engagent militairement aux côtés des Alliés. Les Doughboys, ou Sammies, comme on appelle les fantassins américains, font leur baptême du feu au printemps 1918. Dans les six mois qui suivent, plus de cinquante-trois mille d'entre eux meurent sur les champs de bataille européens. Les reportages des photographes militaires permettent de retracer, au plus près de la vie des soldats et des civils, l'ensemble de l'expérience de guerre des États-Unis. La Grande Guerre ouvre l'époque des conflits globaux. C'est cette mutation fondamentale que raconte ce livre, conçu à partir d'archives photographiques françaises et américaines largement inédites. "Les Américains dans la Grande Guerre" de Bruno Cabanes - coédité par le ministère de la Défense (SGA/DMPA) et les éditions Gallimard. mars 2017 - 160 pages - 29 € - en librairie (www.gallimard.fr)
Moine-soldat du gaullisme, d'Argenlieu fut d'abord un marin qui a connu l'expérience de la Grande Guerre. Entré dans les ordres sous le nom de Louis de La Trinité, un temps séduit par les thèses de l'Action française, il est l'un des principaux artisans du renouveau intellectuel de la branche masculine du Carmel. Résistant de la première heure, aux avant-postes de la France libre, il a vécu la Seconde Guerre mondiale comme une croisade contre le nazisme et le régime de Vichy. Fondée sur de riches archives publiques et privées pour la plupart inédites, cette biographie, à la croisée de plusieurs histoires – navale, religieuse, politique et coloniale –, entend retrouver l'unité d'un homme et l'intransigeance d'une vie, sans éluder les interrogations soulevées par un parcours singulier et controversé. "L'amiral d'Argenlieu" de Thomas Vaisset - coédité par le ministère de la Défense (SGA/DMPA) et les éditions Belin. Mars 2017 - 595 pages - 24,50 € - en librairie (www.belin-editeur.com)
Comment la France et la Grande-Bretagne se sont-elles partagé le Moyen-Orient ? A travers une analyse novatrice, James Barr montre que, des accords Sykes-Picot, en 1916, à 1948, tout a été mis en place pour dynamiter la région : la Syrie à feu et à sang, la montée des extrêmes terroristes, le statut de Jérusalem et la maîtrise du canal de Suez en ont tour à tour été les détonateurs. Telles sont les répercussions d'un long face-à-face entre Londres et Paris dont la rivalité se cristallise autour de la question juive. D'un côté, les Anglais ont recouru aux sionistes pour contrecarrer les ambitions françaises au Moyen-Orient, conduisant ainsi à une escalade tragique de la tension entre Arabes et Juifs. De l'autre, les Français ont joué un rôle décisif dans la création de l'État d'Israël. Ils contribuèrent à organiser une immigration à grande échelle et une subversion violente et dévastatrice qui, en 1948, finit par engloutir un mandat britannique en déconfiture. "Une ligne dans le sable" de James Barr - coédité par le ministère de la Défense (SGA/DMPA) et les éditions Perrin. Février 2017 - 512 pages - 25 € - en librairie (www.editions-perrin.fr)
La relation entre Churchill et la France ne se résume pas aux séjours de Winston dans les luxueuses villas de la Côte d'Azur ou aux liens établis avec de Gaulle. Très tôt, en effet, Churchill a baigné dans l'histoire de France et a été initié à la langue française. C'est ensuite par ses activités politiques et militaires qu'il ne cessera d'entretenir une relation privilégiée avec la France, plus qu'avec les Français, qu'il connaît en réalité bien mal. Car la France de Churchill, c'est une histoire pleine de bruits et de fureur, c'est Jeanne d'Arc, Napoléon, c'est la solidité du poilu et la Première Guerre mondiale, c'est Clemenceau et la force de la volonté et du verbe. Parfois admiratif du génie français, parfois exaspéré par les "frogs" – "Les Français sont vraiment une nation méprisable", dit-il au moment de l'affaire Dreyfus –, l'hexagone aura toujours une place particulière dans la vie et l'imaginaire du Britannique. Et si, déclare-t-il un jour, "le Tout-Puissant dans son infinie sagesse, n'a pas jugé bon de créer les Français à l'image des Anglais", il sait bien que, sans cette France turbulente et imprévisible, il n'aurait sans doute pas connu un tel destin. "Churchill et la France" de Christian Destremeau - coédité par le ministère de la Défense (SGA/DMPA) et les éditions Perrin. Janvier 2017 - 576 pages - 24 € - en librairie (www.editions-perrin.fr)
Pendant la guerre d’Algérie (1954–1962), les photographes du Service cinématographique des armées (SCA) ont produit des milliers de clichés, souvent diffusés dans la presse de l’époque et aujourd’hui largement reproduits dans les livres d’histoire. Des soldats possédant un appareil photographique ont également fixé dans une pratique amateur ce que fut leur expérience du conflit. Les témoignages de quatre d’entre eux, Marc Flament, Arthur Smet, Claude Roudeau et Dominique Mestrallet, engagés ou appelé pour le dernier, donnent à voir, parfois de manière inédite, les opérations militaires, la vie quotidienne dans les grandes métropoles du Nord, mais aussi en Kabylie, dans l'Oranais ou sur les Hauts-Plateaux. "Regards sur l'Algérie" 1954 - 1962 de Marie Chominot - coédité par le ministère de la Défense (SGA/DMPA) et les éditions Gallimard. Septembre 2016 - 160 pages - 29 € - en librairie (www.gallimard.fr)
Cet ouvrage retrace le parcours collectif de près de 50 officiers généraux. De leurs origines sociales et familiales à leur engagement idéologique pétri de traditions, en passant par leur culture politique que renforcent les mutineries de 1918 et la guerre d’Espagne, jusqu’aux événements de Dunkerque et de Mers el-Kébir, il dresse un tableau nuancé de ces amiraux que leurs convictions, mais aussi les circonstances, ont amenés à choisir Vichy. "Les amiraux de Vichy" de Odile Girardin-Thibeaud - coédité par le ministère de la défense et les éditions Nouveau Monde. Juin 2016 - 448 pages - 24 € - en librairie (www.nouveau-monde.net)
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L’Hôtel des Invalides est la première grande publication consacrée au célèbre monument parisien depuis 1974. Illustré de nombreux clichés inédits, l’ouvrage fait le point des connaissances sur la construction, l’architecture et la diversification des fonctions d’un édifice fondé par Louis XIV pour ses vieux soldats, devenu tout à la fois nécropole, centre de pouvoirs et de patrimoines militaires de premier plan, en même temps que haut lieu cérémoniel. "L'Hôtel des Invalides" - coédité par le ministère de la Défense (SGA/DMPA), musée de l’Armée et les éditions de l’Esplanade. Février 2016 - 200 pages - 50 € - en librairie
Trois cent mille soldats français et allemands sont morts pendant les trois cents jours de la bataille de Verdun, entre les mois de février et décembre 1916. A l'échelle démesurée de la Grande Guerre, ce n'est pas si important, rapporté au paysage de Verdun, à cet amphithéâtre de sombres collines que le regard embrasse en un instant, c'est vertigineux. Nul ne peut prétendre connaître la France et ce qui fait le fond de notre pays, ce peuple très ancien et mêlé qui vit là, au bout de l'Europe, s'il n'a posé son regard sur cet horizon de bois élevés qui s'appellent le Mort-Homme, la cote 304, Douaumont, Vaux, Fleury, le bois des Caures... Nul ne peut comprendre la relation singulière qui s'est nouée ici entre la France et l'Allemagne, s'il n'a vu sous l'Ossuaire les restes mélangés de leur commune humanité, témoignage d'une commune souffrance. Il s'est passé là quelque chose qui traverse le temps. Visages de Verdun en dévoile l'âme par la conjugaison de photos inédites et d'un récit prenant. "Visages de Verdun" de Michel Bernard - coédité par le ministère de la Défense (SGA/DMPA), l'ECPAD et les éditions Perrin. février 2016 - 253 pages - 27 € - en librairie (www.editions-perrin.fr)
Cet ouvrage abondamment illustré présente plus de 200 objets phares des collections du musée national de la Marine, œuvres ou objets sélectionnés selon une vision très ouverte, laissant une grande place à l'imaginaire. Il prend en compte les nouvelles orientations du musée, à Paris et dans ses "quais" (Brest, Port-Louis, Rochefort et Toulon), avec une volonté affichée de surprendre et d'intriguer les lecteurs. L'ouvrage s'organise en quatre chapitres : "Les femmes et les enfants d'abord", "La mer dans tous ses états", "Chefs-d’œuvre de science et de patience" et "Rêves d'ailleurs". Maquettes, tableaux, estampes, photographies, manuscrits, objets populaires, objets usuels ou objets d'art, montrent l'étendue des collections du musée à toutes les époques. Les objets rares et/ou inattendus - parfois montrés ici pour la première fois - côtoient les pièces historiques du musée qui constituent la base de ses collections et en ont fait sa réputation depuis 1828. Chaque œuvre est accompagnée d'une brève fiche technique et d'une notice scientifique. "Escales au musée de la Marine", sous la direction de Marjolaine Mourot - coédité par le ministère de la défense (SGA/DMPA), le musée national de la Marine et Gallimard. Janvier 2016 - 192 pages - 25 € - en librairie (www.gallimard.fr)
Sources : sga - dmpa
Droits : Ministère de la Défense