Partir loin, longtemps, en équipage : cette année encore, les unités de la Marine ont été déployées sur toutes les mers du monde, notamment dans les zones qui se révèlent de plus en plus stratégiques comme la région Indopacifique ou celle du cercle polaire arctique où la fonte des glaces laisse apparaître de nouvelles routes maritimes.
Ces espaces concentrent des revendications, qu’elles témoignent de convoitises nouvelles ou historiques, et les tensions s’y exacerbent.
Les déploiements sont alors précieux pour permettre à la France de bénéficier d’une capacité autonome d’appréciation dans ces zones, d’affirmer son attachement au droit international, notamment la liberté de navigation, ou d’intervenir sur des théâtres d’opérations, comme l’a fait le groupe aéronaval lors de sa participation à l’opération Chammal durant la mission Clemenceau.
Ces déploiements sont également l’occasion d’opérer en coordination avec les marines partenaires : cette année, la mission Jeanne d’Arc, déployée en Indopacifique, a notamment permis aux futurs officiers de la Marine d’interagir avec les marins américains, japonais, singapouriens ou australiens. Ils sont enfin la démonstration de la qualité hauturière d’une Marine qui opère dans tous les milieux. La mission Marianne a ainsi emmené les deux équipages du sous-marin nucléaire d’attaque Émeraude durant sept mois jusqu’à l’île de Guam, de l’autre côté du globe.
Sources : Marine nationale
Droits : Ministère des armées