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Quartier-maître Camille Lecointre

Mise à jour  : 03/02/2022 - Direction : SIRPA Marine

Médaillée olympique

 

 

Son parcours

1992 : Découverte de la voile à l’âge de 7 ans. Pratique de l’Optimist

2001 : Sport études à Brest et navigation sur dériveur 420

2007 : Arrivée en équipe de France de voile

2010 : Engagement dans la Marine nationale en qualité de sportive militaire

2012 : Participation aux jeux Olympiques de Londres

2015 : Intégration au bataillon de Joinville

2016 : Médaillée de bronze aux jeux Olympiques de Rio 

2021 : Médaillée de bronze aux jeux Olympiques de Tokyo

Meilleur souvenir

« Bien évidemment, en tant que sportive, mes meilleurs souvenirs sont liés à mes victoires. Ce sont des instants très particuliers. Des moments forts que j’ai pu partager avec ma coéquipière. Lorsque la compétition prend fin, on relâche toutes nos émotions jusque-là mises de côté [...] J’attache également beaucoup d’importance aux lieux de compétition. Je garde de très beaux souvenirs demes navigations dernièrement dans la baie de Rio, au Brésil, ou encore à proximité du Mont Fuji, au Japon. »

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La mer, elle la côtoie depuis l’enfance. Formée à la voile sur Optimist à l’âge de 7 ans, Camille Lecointre multiplie les entraînements et les compétitions. En 2001, elle rejoint la ville de Brest pour pratiquer le dériveur 420 dans un cursus sport études. Trois ans plus tard, elle intègre le pôle France de voile au sein duquel elle évolue sur dériveur 470F. Grâce à de bons résultats sportifs, Camille Lecointre décroche sa place en équipe de France. Néanmoins, en dépit de ses efforts, elle ne parvient pas à se qualifier pour les jeux Olympiques de Pékin, organisés à l’été 2008. Toujours déterminée à concourir, Camille Lecointre s’engage dans la Marine nationale en qualité de sportive militaire. Affectée à l’École navale, la navigatrice donne des cours de voile aux élèves officiers sur un quart-temps. En parallèle, son contrat de dix ans avec le ministère des Armées lui permet de prendre part, entre autres, aux jeux Olympiques de Londres et d’être médaillée de bronze à Rio en 2016 puis à Tokyo en 2021. « La Marine me soutient et m’accompagne depuis plus de dix ans. Elle m’a permis de me préparer sereinement pour les J.O. La Covid-19 ayant reporté d’un an les jeux de Tokyo, j’arrivais au terme de mon contrat. J’ai donc fait le choix, pour 2021, de garder le lien avec l’institution en rejoignant la réserve opérationnelle. Il était important pour moi de représenter la Marine à Tokyo et d’aller jusqu’au bout de l’histoire avec elle », partage le quartier-maître Camille Lecointre. En 2015, la sportive intègre le bataillon de Joinville, unité militaire composée de sportifs de haut niveau déployés au sein des trois Armées et de la Gendarmerie nationale. Au cœur de cette entité, elle participe à plusieurs stages annuels d’acculturation militaire, organisés sur différentes emprises du ministère. « Je pense que nous pouvons faire un parallèle entre le statut de militaire et celui de sportif de haut niveau. Outre la notion d’équipage commune à la Marine nationale et à la voile, militaires et sportifs doivent souvent faire leur devoir loin de leurs familles. L’un en mission, l’autre en compétition », conclut Camille Lecointre.

ASP Thomas Hory

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Focus

Marine et sport, une évidence

Aux jeux Olympiques de Tokyo, ils étaient onze à arborer l’ancre de Marine sur leurs épaules. Onze sportifs de haut niveau membres de l’Armée de Champions, regroupement d’athlètes du ministère des Armées. Adeptes de la planche à voile, de l’aviron ou encore du dériveur 470F, ces sportifs – médaillés olympiques pour certains – sélectionnés par leurs fédérations respectives, ont fait le choix de rejoindre la Marine nationale, employeur et sponsor. Véritables ambassadeurs de l’Institution sous contrat de onze ans, ils ont vocation à véhiculer les valeurs de la Marine par la pratique sportive. 

Depuis plus de 150 ans, les Armées entretiennent un lien privilégié avec le sport – véritable préparation opérationnelle – et la compétition de haut niveau. En 1852, naît le bataillon de Joinville, initialement École normale militaire de gymnastique, unité consacrée aux athlètes de haut niveau. Dissous en 2002, le bataillon renaît en 2014. Il intègre des disciplines estivales et une compagnie d’hiver. À l’engagement, les athlètes suivent une formation d’une semaine au cœur de leur corps d’armée d’appartenance. Une fois par an, ils prennent part à un stage d’acculturation au milieu militaire sur une des emprises du ministère. Une manière d’entretenir leur lien avec le monde militaire et de découvrir différentes facettes des armées. 


Sources : Marine nationale
Droits : Ministère des armées