L’amiral Christophe Prazuck, chef d’état-major de la Marine nationale a présidé, ce mardi 19 mars, la cérémonie d’inauguration de la rénovation du sémaphore de la Hague.
Ce dernier, situé sur une position stratégique à la pointe du Cotentin, en sortie du détroit des Casquets, nécessitait une rénovation d’ampleur. Sa petite passerelle de 14 m² est devenue une plateforme de veille de 45 m² ajoutée in extenso en haut de la tour de veille. Au-delà de la passerelle, c’est l’ensemble de l’infrastructure du sémaphore qui a été repensé, mais l’innovation la plus importante est l’installation d’un radar de dernière génération qui permet de détecter de plus petits navires plus loin : un vrai bond technologique !
Le sémaphore de la Hague est l’un des nombreux sémaphores à bénéficier d’une rénovation majeure sur la façade maritime française. Avec 59 sémaphores en métropole, la Marine nationale est aux avant-postes de la surveillance des approches maritimes françaises. En Manche, 14 sémaphores surveillent les 870 kilomètres de côtes. Ce maillage est essentiel, avec 20 % du trafic mondial transitant dans les dispositifs de séparation de trafic des Casquets et du Pas-de-Calais, la Manche est une zone parmi les plus accidentogènes au monde.
Ce travail de surveillance des guetteurs-sémaphoriques prend toute sa place lorsqu’il s’agit de signaler un navire de commerce en avarie ou ayant un comportement maritime suspect. Comme l’a souligné le chef d’état-major de la Marine, les sémaphores et les guetteurs ont « un impact direct sur la protection immédiate de nos côtes mais aussi sur la protection de nos concitoyens ».
Sources : Marine nationale
Droits : Ministère des armées