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Opération Résilience - Le Shom accompagne les bâtiments de la Marine nationale à bonne destination

Mise à jour  : 21/04/2020 - Direction : SIRPA Marine

Dans le cadre de l’opération Résilience, le porte-hélicoptères amphibie (PHA) Dixmude  appareillé de Toulon pour les  les Antilles, et le PHA Mistral a rejoint le sud de l’océan Indien pour soutenir les  autorités locales françaises et porter assistance aux populations.

Pour préparer ces missions, les trajets et lors de débarquements, les cartes marines et les informations géospatiales maritimes du service hydrographique national, le Shom[1], les guident dans leurs navigations et les opérations.

Lors des approches et des opérations de débarquement, les marins ont besoin d’une connaissance précise de leur environnement, du relief des fonds marins, et des infrastructures littorales et portuaires. Dans le cadre de l’opération Résilience, le Shom développe un soutien particularisé avec l’élaboration de cartes de commandement continues entre la mer et la terre, afin de faciliter les opérations de débarquement du Dixmude ou du Mistral sur place.

Une des activités principales du Shom est d’apporter un soutien opérationnel à la défense nationale. Même en confinement, les nombreuses données nécessaires sont collectées quotidiennement par le Shom qui coopère avec 90 Etats maritimes [2] pour fournir à la Marine nationale les informations hydrographiques et les prévisions océanographiques nécessaires sur près de 60 millions de km² de l’océan mondial.

 

Par exemple, depuis le début du confinement, pour le soutien des opérations maritimes de plusieurs dizaines d’unités de la Marine, le Shom diffuse chaque jour les prévisions océanographiques nécessaires et a délivré plus de 438 cartes marines électroniques et papier : 166 cartes françaises, 272 cartes étrangères et divers documents numériques.

Si l’acquisition des données au long cours et l’entretien des cartes marines permet de répondre au besoin permanent ou inopiné des opérations, il est parfois nécessaire de préciser la connaissance de l’environnement en un lieu particulier. Le Shom se tient prêt à collecter et traiter des données nouvelles et en particulier à déployer le SDHM (Système Déployable d’Hydrographie Militaire).

 

Par ailleurs, un suivi juridique en lien avec le ministère européens des affaires étrangères et le Secrétariat général à la mer permet au Shom d’agréger et d’entretenir les informations nécessaires aux bâtiments de la Marine, pour connaître précisément les limites des eaux françaises et  respecter les limites maritimes des Etats au large desquels ils croisent.

[1] Le Shom est un établissement public sous tutelle du ministère des Armées (www.shom.fr). Il célèbre cette année 300 ans d’hydrographie française : il est l’héritier du 1er service hydrographique officiel au monde créé le 19 novembre 1720.

[2] A travers l’Organisation hydrographique internationale (OHI).


Sources : Marine nationale
Droits : Ministère des armées