La chasse aux mines contribue à la liberté d’action des SNLE par le contrôle régulier des fonds dans les zones de transit de ces unités précieuses. Le 13 novembre dernier, une opération inopinée a été déclenchée au large de Brest par l’amiral commandant la zone maritime Atlantique (CECLANT). L’objectif : maintenir le haut niveau de réactivité et de compétence de la marine en matière de guerre des mines.
Les chasseurs de mines tripartites (CMT) Céphée, Croix du Sud, Pégase et Sagittaire, les bâtiments remorqueurs de sonars (BRS) Aldébaran et Antarès, le bâtiment-base de plongeurs démineurs Styx, le groupe de plongeurs démineurs de l’Atlantique ainsi que l’état-major de conduite des forces de guerre des mines ont participé à l’opération « Damier », une mission de surveillance renforcée de la rade de Brest, du goulet et de ses approches. Les fonds ont ainsi été explorés et les fausses mines mouillées pour l’occasion retrouvées. Le recours à ces fausses mines permet de s’assurer de l’efficacité du dispositif et du niveau de savoir-faire des équipages. Deux mille engins explosifs réels, issus de la seconde guerre mondiale, sont d’ailleurs neutralisés chaque année, toute façade confondue.
Le caractère inopiné de cette opération a permis de tester avec succès la réactivité des équipages. La force de guerre des mines apporte une contribution essentielle à la mission permanente de la dissuasion, en contribuant à la sécurisation de nos approches.
Sources : Marine nationale
Droits : Ministère des armées