Le 23 janvier 2018, la cérémonie d’inauguration des nouveaux locaux du LASEM de Brest s’est déroulée sur le plateau du Mesdoun, sous l’égide du contre-amiral Blin, adjoint au commandant de l’arrondissement maritime atlantique. Ce bâtiment respectueux de l’environnement, est sorti de terre en à peine plus d’un an, puisque la cérémonie de la première pierre remonte au 28 septembre 2016 seulement. Le laboratoire rassemble pour la première fois dans une même emprise l’ensemble des services auparavant implantés en différents lieux de la base navale de Brest. Plus de 40 personnes, civils et militaires, marins ou du service de santé des armées, vont œuvrer dans une infrastructure fonctionnelle et équipée d’instruments analytiques modernes.
Les LASEM ont été créés il y a 20 ans, par la fusion dans chaque port, du service de surveillance radiologique, du laboratoire de surveillance radiologique et du laboratoire de chimie analytique, de manière à obtenir une synergie d’action.
Le LASEM de Brest – comme ses homologues de Toulon et de Cherbourg – agit au sein de la marine nationale, exploitant des bâtiments à propulsion nucléaire, pour vérifier l’absence d’impact de cette activité sur les populations et l’environnement.
Les laboratoires assurent des missions de surveillance de l’atmosphère et de protection de l’environnement, qu’il s’agisse de risques radiologiques ou chimiques. Ils sont en particulier chargés de vérifier la bonne application de la réglementation en matière de protection des individus. D’autres activités viennent compléter ce panel : contrôle sanitaire des eaux destinées à la consommation humaine produite à bord des bâtiments, lutte contre la pollution, gestion de crise…
Le champ d’action des LASEM s’étend également aux opérations extérieures (Kosovo, Afghanistan, Jordanie…) et peut se traduire par l’envoi d’un expert sur place pour l’évaluation des risques environnementaux ou chimiques.
Commandés par des pharmaciens, praticiens du service de santé des armées, les laboratoires ont développé une compétence et une expertise reconnue par un organisme indépendant : le comité français pour l’accréditation (COFRAC), qui a accrédité les trois structures depuis plusieurs années.
Ils apportent un concours scientifique et technique afin de satisfaire les besoins en analyses et en expertise, d'ordre réglementaire ou technico-opérationnel, des unités de la marine, voire de l’ensemble du ministère des armées. Ils exercent également les rôles d’expert de de conseiller du préfet maritime dans le cadre particulier de l’action de l’Etat en mer (recherches de pollution marine par exemple).
Tous n’ont qu’un seul but : mettre en œuvre leurs compétences et leur enthousiasme pour satisfaire les besoins de la marine en matière de chimie analytique, de conseil et d’expertise.
Sources : Marine nationale
Droits : Ministère des armées