Cérémonies de fin de cours et de remise de prix au PEM de Saint-Mandrier

Le capitaine de vaisseau Georges-Antoine Florentin, actuel commandant en second du porte-avion Charles de Gaulle, présidait la cérémonie de remise de prix de la première promotion de l’année 2021 de l’école de Maistrance de l’antenne Saint-Mandrier. Cette promotion a reçu le nom « Bataille de Chesapeake ». Il a tenu à saluer lors de son discours « l’engagement de ces jeunes marins, qui se destinent désormais à apprendre leur métier dans les différentes écoles de spécialité. »

Après 4 mois de formation, les 81 élèves maistranciers ont intégré les fondamentaux du métier de marin militaire. Ils sont maintenant prêts à aborder leur formation technique, où ils apprendront la spécialité qu’ils ont choisie.

Pierre, 23 ans, futur technicien des systèmes d’information, des réseaux et des télécommunications et volontaire pour embarquer sur les sous-marins, conseille aux candidats de « franchir le pas, en poussant la porte du CIRFA le plus proche, afin de s’engager dans la Marine car c’est une très belle expérience. »

" La formation est certes militaire mais nous bénéficions d’un suivi individuel, qui nous permet de nous mettre à niveau "

Le même jour, en début d’après-midi, les quinze élèves de la « Mention complémentaire Mécatronique navale » ont reçu leur attestation de suivi de formation, délivrée conjointement par le commandant du Pôle Ecoles Méditerranée (PEM) et le directeur académique adjoint des services de l’Education nationale. La mention complémentaire Mécatronique navale est une formation qui se déroule sur une année scolaire en alternance au sein du lycée Georges Cisson de Toulon et de l’école des systèmes, technologies et logistique navals (ESTLN) du PEM. Elle permet l’obtention d’un diplôme post-bac et offre la possibilité aux lauréats d’accéder à une carrière de mécanicien naval ou d’électrotechnicien, en qualité de matelot ou d’officier marinier. Cette attestation, comme l’a souligné le capitaine de vaisseau Benoît Courau, constitue le « Sésame qui vous ouvre les portes de la vie professionnelle, en tant que militaire et marin. »

Une dizaine de ces jeunes ont déjà fait le choix de s’engager, comme Axel, 19 ans, qui rejoindra fin août l’Ecole des Matelots à Saint-Mandrier. Titulaire d’un baccalauréat professionnel Métiers de l’électricité et de ses environnements connectés, elle a choisi de suivre cette année de formation complémentaire afin « de découvrir la Mécanique, d’approfondir l’Electrotechnique et ainsi acquérir une polyvalence dans les deux disciplines, ce qui sera un plus pour ma carrière.»

Enfin, la journée s’est terminée par la cérémonie de fin de cours des plongeurs démineurs, amorcée au son du Bagad de Saint-Mandrier.

Les 12 élèves du cours du brevet d’aptitude technique plongeur démineur et les 2 officiers élèves de l’école de guerre des mines se sont vus remettre leurs insignes de spécialité par leurs parrains, en présence des autorités militaires et civiles, mais aussi de leurs familles.

Le capitaine de frégate Damien Belleville, commandant l’école de plongée, les a vivement félicités pour le courage et la persévérance dont ils ont su faire preuve lors de ces 10 mois de formation : « tous ensemble, vous avez su cultiver l’esprit de palanquée, si cher à l’école de plongée, et faire preuve de combativité et de sang froid dans l’adversité ».

Cette cérémonie marque également la fin du cursus, à l’école de plongée, des 12 élèves du brevet supérieur Plongeur démineur. Ils partent ensuite terminer leur cours de formation à la neutralisation des engins explosifs improvisés, au pôle interarmées munitions et explosifs à Angers.

Yann, 29 ans, major de promotion, nouvellement breveté plongeur démineur et affecté au groupement plongeurs démineurs de la Manche à Cherbourg, a résumé son année scolaire par 3 mots forts, illustrant le cours : « résilience, adaptation et remise en question », dont il faut faire preuve tout au long de la formation. Il précise qu’il doit sa réussite à tous ses camarades de promotion, soudés par l’exigence de ce métier.

" Tout seul, on va plus vite, ensemble on va plus loin "