Le 31 décembre, l’équipage rouge du sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Emeraude a effectué le 1000ème jour de mer de SNA de l’année 2016. Avec un niveau d’activité en hausse de plus de 10%, c’est la première fois depuis l’armement de ces bateaux qu’un tel taux de présence en mer est atteint.
Il est la conséquence de fortes exigences opérationnelles qui ont nécessité l’engagement des SNA sur tous les théâtres d’opérations. Cette capacité à se déployer longtemps et sous faible préavis est le fruit des efforts de tous les acteurs de l’entretien, du soutien et de la mise en œuvre de ces bateaux : industriels, marins civils et militaires des nombreuses unités impliquées, mais surtout, résulte de l’énergie et du savoir-faire des équipages des sous-marins.
Ces 1000 jours représentent un taux d’effort moyen de près de 85 % pour les équipages, ce qui signifie qu’ils passent 85 % de leur temps à la mer une fois qualifiés opérationnels.
L’Emeraude, en service depuis 1988, est le 4ème SNA des 6 que compte la classe Rubis. Plateformes multirôles en constante évolution, les 6 SNA sont indispensables à la sûreté et au soutien des SNLE comme à la protection d’une force aéronavale de projection. Ils font peser une « menace permanente » grâce à leur capacité à rallier rapidement un théâtre d’opérations et à y rester longtemps, discrètement ou, si nécessaire, plus ostensiblement. Sur toutes ces zones d’opérations, les SNA peuvent recueillir du renseignement, mener des opérations spéciales, et enfin, s’il le faut, délivrer des armes : torpilles, missiles antinavires et mines.
Sources : Marine nationale
Droits : Ministère des armées