Pour préparer l’avenir, la direction générale de l’armement (DGA) investit chaque année 700 millions d’euros dans la recherche et la technologie. Des success stories témoignent de l’importance de la recherche et des technologies pour préparer le futur de la défense. Illustrations.
La simulation est devenue incontournable pour préparer les programmes, entraîner les forces et orienter les opérations extérieures. Elle permet notamment de réaliser des économies considérables en ressources personnelles et matérielles. A la fin des années 90, la modélisation du comportement humain est le maillon faible des techniques de simulation. La DGA parie alors sur les innovations d’une PME spécialisée dans les jeux vidéo. L’objectif était d’évaluer le potentiel d’une technologie d’intelligence artificielle issue des jeux vidéo pour simuler les comportements collectifs d’une section de combat mécanisé. Aujourd’hui, on obtient un excellent réalisme. > Lire la fiche
Crises plus complexes, évolutions techniques plus rapides, contraintes financières plus fortes : pour faire les bons choix, les décideurs doivent confronter leurs idées à la réalité. Depuis 2006, le laboratoire technico-opérationnel de la DGA associe simulations et expérimentations. C’est un outil de réflexion et d’analyse entre la DGA et les armées. Son objectif était d’aider les décideurs à orienter les programmes ou problématiques majeurs tels que Scorpion ou la défense antimissile balistique (DAMB). Aujourd’hui, il favorise effectivement la recherche des meilleurs compromis technico-opérationnels > Lire la fiche
A la fin des années 1990, la DGA est convaincue que le nitrure de gallium (GaN) succèdera à l’arséniure de gallium (AsGa) pour les applications de génération de puissance micro-onde. La filière GaN doit notamment améliorer la puissance et le rendement des radars à antennes actives et des systèmes de guerre électronique. Après plus de 10 ans d’efforts, les résultats sont au rendez-vous. L’objectif DGA était de garantir l’accès militaire à la technologie de rupture GaN en développant une filière industrielle européenne indépendante. Aujourd’hui, l’Europe dispose de cette filière. > Lire la fiche
La DGA finance un large spectre de projets, depuis les études de concepts en laboratoire jusqu’aux essais de prototypes en environnement opérationnel.
Chaque euro placé par la DGA dans des projets d’études amont répond à des enjeux clairement définis :
- Préparer avec les armées les futurs systèmes de défense
- Soutenir et développer les compétences industrielles critiques, notamment des PME
- Détecter les ruptures technologiques et les faire émerger
- Favoriser la coopération, à l’international et avec le monde civil
- Sécuriser in fine les performances, les coûts et les délais des projets.
Maître d’ouvrage de la R&T de défense, la DGA dispose d’une capacité unique d’ingénierie et d’expertise. Elle structure les communautés scientifiques et industrielles autour de projets concrets, nationaux et européens.
Du composant au système, la DGA anticipe et valide ainsi les meilleurs choix technologiques, industriels et financiers. Elle pilote et coordonne les actions qui conduisent à injecter directement les résultats de la R&T dans les programmes.