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Dijon : 30 millions d'euros en soutien de l’activité économique

Mise à jour  : 24/02/2016 - Auteur : Eric PADIEU, Délégué régional

Vendredi 13 novembre 2015, le CRSD de Dijon a été signé en présence du Premier ministre, Manuel Valls. D’un montant de 30 millions d’euros, ce contrat est articulé autour de la cité internationale de la gastronomie, de l’aéroport Dijon-Longvic et de l’aide aux PME créatrices d’emplois.

Un an, c’est le délai que le Premier ministre, Manuel Valls, avait donné au préfet et aux services de l’État pour élaborer avec les collectivités locales un contrat de redynamisation de site de défense (CRSD) pour atténuer l’impact socio-économique de la fermeture de la base aérienne de Dijon-Longvic (BA 102).

Pari gagné ! Un an presque jour pour jour après le premier comité de site tenu le 14 novembre 2014 et après des négociations incessantes entre les différents « échelons » des collectivités, le CRSD a été signé au nom de l’État par le préfet Éric Delzant.

Du côté des collectivités, les partenaires sont : au nom de la région Bourgogne son président, François Patriat, du grand Dijon son président et maire de Dijon, François Rebsamen, les maires des communes concernées, dont José Almeida qui a signé aussi au nom du syndicat mixte de l’aéroport Dijon-Bourgogne.

Sur les 30 M€ nécessaires à son accomplissement, les financements proviennent :

- de l’État (FRED et FNADT) : 6 millions d’euros

- de la région Bourgogne : 5 millions d’euros

- de la ville de Dijon : 3,5 millions d’euros

- du Grand-Dijon : 2,7 millions d’euros

- du syndicat mixte de l’aéroport : 1,4 million d’euros

- de l’Europe (FEDER) : 1 million d’euros

Il est à souligner que le tiers restant sera assuré par de l’autofinancement (revenu de chaque projet).

Dijon : future capitale gastronomique inscrite au « Patrimoine culturel immatériel de l’humanité » par l’UNESCO.

L’objectif de ce CRSD est de soutenir l’activité économique et l’emploi dans le bassin dijonnais. Il se décline en trois axes : la création de la cité internationale de la gastronomie, la reconversion en aéroport d’affaires de la plate-forme aéronautique de Dijon-Longvic et l’aide aux PME créatrices d’emploi.

Grâce à l’accélération induite par ce CRSD, la cité internationale de la gastronomie sera la première des quatre villes françaises (ainsi que Lyon, Paris/Rungis & Tours) labellisées pour incarner l’inscription de la gastronomie française au « patrimoine culturel immatériel de l’humanité » par l’UNESCO.

La reconversion en aéroport d’affaires de la plate-forme aéronautique de Dijon-Longvic, délaissée par les militaires depuis le départ des Mirage 2000 en 2011, puis des Alfa-Jet en 2014, est un axe fort. Le syndicat mixte vient de confier à un opérateur privé, SNC-Lavallin, dans le cadre d’une délégation de service public, l’exploitation de cet aéroport qui devrait ainsi atteindre rapidement une autonomie financière et, par conséquent, ne pèsera plus sur les contribuables. La partie non-aéronautique de l’ancienne base aérienne 102 de Dijon-Longvic sera réemployée par la Gendarmerie nationale qui y crée, dès l’été 2016, une école de sous-officiers.

L’aide aux PME créatrices d’emploi, par l’abondement au fonds « DevEmploi 21 » comprendra deux dispositifs : des prêts à taux zéro et une entrée en haut de bilan pour les investissements productifs. C’est l’agence Dijon-Développement qui porte cette action au nom du grand-Dijon, et le fonds d’investissement « Invest-PME » qui assure les entrées au capital.

Les actions inscrites à ce CRSD seront toutes lancées dans la durée contractuelle de quatre ans, soit avant fin 2019.


Sources : SGA / DAR
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