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Le second contrat de redynamisation de site de défense (CRSD) de Châteaudun a été signé le 30 décembre 2019

Mise à jour  : 23/06/2020

La collectivité a été impactée par deux mesures successives (transformation de la base aérienne en élément air rattaché et fermeture de l’EAR) et la mise en place de deux CRSD, le premier signé en 2015 et le second signé le 30 décembre dernier.

Un premier CRSD signé en 2015.

La base aérienne de Châteaudun, transformée en Élément air rattaché (EAR) 279 à la base aérienne 123 d’Orléans-Bricy a fait l’objet d’une première phase de restructuration qui a donné lieu le 6 juillet 2015 à la signature d’un premier CRSD. Cette option a été préférée à la fermeture de la base en raison de la nécessité de maintenir une activité de maintenance aéronautique et de stockage des aéronefs. Doté de 3M€ de crédits d’Etat dont 2M€ issus du fonds pour les restructurations de défense (FRED), ce contrat d’un montant global de 16,55 M€ a permis le développement de nombreux projets dont la transformation de la caserne Kellermann, l’accueil d’une école d’infirmières et l’incubation de Start up innovantes sur le site des « Champs du possible ».

La fermeture du site annoncée à l’été 2018.

Le coût de l’entretien du site, les frais de mise en conformité des hangars, le nombre des soutiens nécessaires et la réorganisation de la maintenance aéronautique sur un nombre de sites réduits et densifiés pour gagner en efficacité ont conduit à s’interroger sur le maintien opérationnel de l’EAR 279. La fermeture du site a été annoncée par la décision ministérielle 2019 de juillet 2018 pour être effective en 2021. Elle a conduit à la suppression de 273 postes militaires et 60 postes civils. Outre l’accompagnement des personnels du ministère des armées concernés, cette mesure a donné lieu à l’élaboration d’un contrat de redynamisation de site de défense (CRSD). Ce document qui entérine le dispositif d’accompagnement économique de la fermeture du site a vocation à dresser la liste des actions qui seront engagées afin d’aider le territoire. Il a été établi à la suite d’une concertation étroite entre l’Etat – ministère des armées, ministère de la cohésion des territoires et préfecture –, et les collectivités concernées (région Centre Val de Loire, département d’Eure-et-Loir, communauté de communes du grand Dunois, etc.).

Un engagement de l’Etat à hauteur de 7,725 M€.

Au titre de ce second CRSD, l’État s’engage à soutenir les projets portés par les collectivités en mobilisant une enveloppe financière de 5 M€ au titre du ministère des armées (FRED : fonds pour les restructurations de la défense) et 2,725 M€ du ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, soit un total de 7,725 M€. Il a été signé le 30 décembre 2019 pour 4 ans, avec possibilité d’une prolongation d’une année.

Les trois axes de la revitalisation du territoire.

L’accompagnement financier de l’Etat s’oriente sur trois directions complémentaires, utile à la revitalisation des territoires impactés :

-          La reconversion des emprises libérées par les Armées avec notamment, le développement sur le site de l’EAR d’activités intégrant des thématiques fortes qui nécessiteront, pour certaines des études préalables. Les projets retenus se traduiront par un accueil d’activités tertiaires (centre de formations, bureaux, hôtel d’entreprises), le développement de la maintenance aéronautique et industrielle, la création d’un parc logistique, des productions agricoles couplées à des unités de transformation agroalimentaire.

-          La valorisation de la ville-centre en accompagnant des projets d’aménagement urbain.

-          Le soutien à la création et au développement d’entreprises.

S’agissant de l’emprise de la base aérienne, elle sera cédée à l’euro symbolique. Dès à présent un projet de parc photovoltaïque de près de 100 ha a été initié.