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Printemps de la CAJ 2019 : la Commission armées-jeunesse aide les jeunes à s’emparer du devoir de mémoire.

Mise à jour  : 14/06/2019 - Direction : CAJ

La Commission armées-jeunesse (CAJ) a organisé le 18 avril, à Paris, son événement annuel. Au programme cette année :
un colloque suivi d’une soirée sur la transmission mémorielle du premier conflit mondial et ses différents vecteurs au profit de la jeunesse.
L’occasion d’un échange entre jeunes et experts.

Le 18 avril, la Commission armées-jeunesse a organisé son événement annuel, le printemps de la CAJ, sur le thème « Un siècle de représentation de la Grande guerre au profit de la jeunesse » à l’Ecole Militaire. A destination des jeunes de 14 à 25 ans, il a permis de porter un regard multidimensionnel sur le conflit. Ont en effet été abordées les représentations de la Première Guerre mondiale dans les arts plastiques, la littérature, la musique, le cinéma, mais également le sport, la science, la médecine et la technique. Cet événement visait, par la promotion du dialogue entre les jeunes et des experts, à stimuler le devoir de mémoire. Les tables-rondes, lors desquelles intervenaient des spécialistes  d’un aspect de cette mémoire, étaient suivies d’une soirée au cours de laquelle de nombreuses activités (escape game, jeu de rôles et de figurines, expositions) ainsi qu’un cocktail et un buffet étaient organisés. Objectif de l’événement : montrer que la transmission mémorielle ne s’arrête pas après la célébration du centenaire de la guerre, mais qu’elle est présente au quotidien, bien au-delà de ce que les jeunes apprennent lors de leurs cours d’histoire.

 

Près de 450 jeunes collégiens, lycéens et élèves de classes préparatoires provenant de onze établissements de Paris et de la région parisienne participaient au colloque ; un effectif conséquent permettant à des jeunes d’âges et de milieux différents de confronter leurs perceptions de la Grande Guerre et de sa mémoire. Enchantés de la soirée, les jeunes ont fait part aux équipes de la CAJ de leur intérêt tant pour l’événement que pour les différentes activités auxquelles ils ont participé en amont. « [Les activités organisées par la CAJ] m’ont permis de me faire réfléchir sur la guerre », explique Moussa, du lycée Voillaume d’Aulnay-sous-Bois. « Je me dis que les soldats de l’époque avaient mon âge et qu’ils n’avaient pas le choix de partir sur le front. Aujourd’hui, on a vraiment de la chance ».

 

La deuxième partie de la soirée a également permis aux jeunes de réfléchir, par le jeu, au devoir de mémoire. Pour Riad, élève de première à Vitry-sur-Seine, « le jeu de rôles demandait une bonne cohésion d’équipe et une écoute attentive des autres, deux aptitudes essentielles pendant la Première guerre mondiale ».

 

Ce colloque est au cœur de projets pédagogiques initiés et encadrés par la CAJ depuis le début de l’année et permettant aux jeunes de réfléchir sur la mémoire et les vecteurs qui rendent possible sa transmission. En effet, le 14 janvier dernier, deux classes de première de la région parisienne avaient été conviées par la Commission à visiter des lieux de mémoire dans le Nord de la France, une visite à la suite de laquelle les jeunes avaient notamment rédigé un reportage. Par ailleurs, dans le cadre de l’événement, les élèves avaient été invités à se plonger dans la lecture d’Au revoir là-haut, son adaptation cinématographique, ainsi que dans le visionnage de La Chambre des officiers. Certains avaient participé à une visite du musée du Service de santé des armées du Val de Grace animée par le président de l’association des amis du musée. D’autres jeunes encore avaient réalisé des cartes sur les frontières européennes pendant la Première Guerre mondiale.

 

Parallèlement à l’intérêt pédagogique que représentait le colloque pour les jeunes, ce dernier s’inscrivait également dans la poursuite du travail actuel de la Commission sur la mémoire, travail particulièrement sous-tendu par le groupe de travail n°6 dont il alimentera sans aucun doute la réflexion.