Accueil | CAJ | En région | Interview du secrétaire général du comité régional armées-jeunesse à Lyon CAJ ... En région | Interview du secrétaire général du comité régional armées-jeunesse à Lyon

Interview du secrétaire général du comité régional armées-jeunesse à Lyon

Mise à jour  : 21/02/2022

Pour cette nouvelle édition du CAJ Info, nous retrouvons Monsieur David Frigière, directeur de l’ESNJ-SE et secrétaire général du comité régional armées-jeunesse (CRAJ) à Lyon depuis août 2020, pour une interview.

C.M. : Monsieur, dans quelles circonstances avez-vous découvert l’existence de la CAJ ?

D.F. : J’ai découvert l’existence de la CAJ lorsque j’étais stagiaire de l’ENA à l’École militaire à Paris début 2020, au sein du pôle rayonnement de l’armée de terre (PRAT), à l’occasion d’une rencontre avec le Secrétaire général de la CAJ, le CV Amaury Bullier, initiée par mon maître de stage, le COL Lionel Meny. Ce dispositif m’avait semblé particulièrement intéressant et pertinent pour le développement du lien armées-jeunesse. J’étais sans savoir alors que je deviendrai quelques mois après Secrétaire général du comité régional armées-jeunesse de Lyon.

C.M. : Comment vous êtes-vous positionné vis-à-vis de la CAJ à Lyon ?

D.F. : Dans un premier temps, l’accent a été mis sur la constitution d’un réseau de partenaires qui accepterait de s’engager à nos côtés dans cette expérimentation de la CAJ en région. La section des relations publiques de l’ESNJ-SE s’est faite la cheville ouvrière de la mobilisation de ce réseau, permettant ainsi de constituer un groupe de travail d’une trentaine de personnes.

Dans un second temps, une fois le GT constitué, le secrétariat général du comité régional a endossé un rôle plus classique, à savoir assurer une bonne gestion de l’organisation des réunions du GT, tant d’un point de vue logistique que méthodologique. L’objectif est double : s’assurer que d’éventuels problèmes techniques n’entravent pas le bon déroulement des discussions, et fixer un cadre souple à la réflexion menée, pour palier toute dérive dans les échanges, sans interférer néanmoins dans les propositions formulées in fine par le GT.

Un point d’attention particulier a également été porté sur la nécessité de développer des activités en dehors du champ d’action du GT, avec l’organisation de conférences locales, l’invitation à participer aux conférences de la CAJ à Paris, ou encore la programmation de visites de sites et emprises en relation avec le lien armées-jeunesse.

C.M. : Quelles sont vos attentes pour la CAJ et le GT lyonnais cette année ?

D.F. : Notre volonté avec le groupe de travail serait de pouvoir proposer au GCA Daniel Menaouine et au GCA Gilles Darricau, co-présidents du comité régional, quelques propositions concrètes et novatrices, pouvant susciter un véritable intérêt pour Madame la ministre des armées.

C.M. : Quelles sont les défis à venir pour la CAJ ?

D.F. : Notre équipe en charge du comité régional peut être fière d’avoir réussi à réunir près de quatre-vingt représentants d’unités militaires, d’associations et de différentes administrations en lien avec la jeunesse à l’occasion du lancement de sa deuxième année de travail fin novembre 2021, sous la présidence du GCA Darricau.

En 2022, elle devra faire face à un triple objectif majeur : fidéliser et élargir le cercle des partenaires qui nous ont fait confiance, maintenir le rythme du cycle en deux temps au sein du comité, à savoir six mois de GT suivis de six mois de visites et conférences, et, le GCA Menaouine vient de l’annoncer, réussir le déploiement d’un comité régional à Marseille, pour que très rapidement, fort de notre expérience, le CRAJ Marseille soit aussi dynamique que celui de Lyon.

Ce comité verra le jour au second semestre 2022, avec l’organisation d’un premier GT à compter de janvier 2023, grâce au soutien et à l’appui de l’EMZDS Sud, du Secrétaire général de la CAJ Paris, le CV Laurent Berlizot, et de ses équipes, sans oublier, bien entendu, le CSNJ de Marseille. C’est une lourde responsabilité, mais surtout une grande fierté pour les équipes de l’ESNJ-SE de disposer, à terme, de deux CRAJ sur son périmètre, dans les deux plus grandes villes de France derrière la capitale.

C.M. : Un mot de conclusion ?

D.F. : Au regard de tout ce que nous apporte la CAJ dans les territoires, je suis intimement convaincu que ce dispositif des comités régionaux armées-jeunesse, né en 2020, a de belles années devant lui, tant à Lyon, Bordeaux, Brest, et demain à Marseille.

L’équipe du comité régional armées-jeunesse lyonnais :

Le secrétaire général, Monsieur David Frigière ;
L’équipe d’organisation, Mesdames Stéphanie Vincens-Bouguereau et Clémentine Mazalon ; Le référent méthodologique, le CNE® Olivier Gagne ;
Le référent du GT auprès de la CAJ à Paris, Monsieur Jean Planchon.


Droits : CAJ