Accueil | Air | En savoir plus | Dossier | Septembre 2010 | Les drones civils investissent le ciel Air ... Septembre 2010 | Les drones civils investissent le ciel

Les drones civils investissent le ciel

Mise à jour  : 03/09/2010 - Direction : Armée de l'Air et de l'Espace

Au delà des applications militaires, le potentiel des drones civils est gigantesque : surveillance du trafic routier, intervention en milieu dangereux ou pollué.

Prisés par les militaires, les drones commencent à envahir le secteur civil. Aujourd’hui, les exemples d’application ne manquent pas : lutte contre les risques naturels (feux de forêts), surveillance des zones à risques (centrales nucléaires), contrôle du trafic routier ; observation des champs agricoles ou des troupeaux ou bien encore, vérification de l’état des ouvrages d’art (ponts, viaducs…).

De nombreuses entreprises observent avec attention l’avancement des projets. Cependant, en France, aucune application civile n’a été lancée. Pour le moment, la loi ne prévoit pas les vols de drones dans l’espace aérien français. Le problème est également financier. Un système de drones coûte cher.

Dans certains pays, les drones investissent déjà la circulation aérienne générale. L’Afrique du sud fait figure de pionnière. Après avoir utilisé des drones Seeker pour surveiller le déroulement de la première élection démocratique de son histoire en 1994, les autorités l’ont depuis étendu dans le domaine de la lutte contre la criminalité urbaine.

Au-delà de cet inventaire, les drones sont précieux dans deux cas précis. Ils peuvent répondre

à un besoin qui n’est pas couvert par un avion piloté ou considéré comme dangereux, physiquement pénible pour l’équipage. Lors de catastrophes naturelles, ce type d’avion permet de s’affranchir des dégâts occasionnés. Les drones remplissent alors des tâches de reconnaissance ou de convoyage de matériel léger de premier secours dans des endroits difficiles d’accès. En Russie, le ministère des situations d’urgence met ainsi en œuvre un petit nombre de drones Cargo. Dans le cadre d’un accident NRBC (nucléaire, radiologique, biologique et chimique), le faible coût des drones miniatures permet de les considérer comme « consommables », pour écarter l’homme de zones hautement contaminées.

Autre application possible, les drones civils semblent particulièrement convenir à la mission d’épandage agricole aérien. Le Japon utilise des avions pilotés à distance à des fins agricoles et assure la surveillance de zone à risques comme les volcans.


Sources : Armée de l'Air et de l'Espace
Droits : Armée de l'Air et de l'Espace