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Atlantic Trident 2021

Mise à jour  : 26/05/2021 - Direction : Armée de l'Air et de l'Espace

     

L'exercice "Atlantic Trident" se déroulera pour la première fois en France et en Europe, du 17 au 28 mai 2021, sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan. Organisé par le commandement des forces aériennes (CFA), cet entraînement verra la participation des trois armées de l'air occidentales, parmi les seules capables au monde d'opérer sur l'ensemble du spectre des missions aériennes : l'US Air Force, la Royal Air Force britannique et l'armée de l'Air et de l'Espace française. 

Disposant d'avions de chasse figurant parmi les plus performants au monde, les trois armées de l'air font partie des seules nations à pouvoir mettre en oeuvre, sans délai, une force aérienne conjointe capable d'agir pour mener des missions de haute intensité, derrière les lignes ennemies.

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Présentation

L’exercice «Atlantic Trident» se déroulera pour la première fois en France et en Europe, du 17 au 28 mai 2021, sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan. Cet entraînement verra la participation des trois armées de l’air occidentales, parmi les seules capables au monde d’opérer sur l’ensemble du spectre des missions aériennes : l’US Air Force, la Royal Air Force britannique et l’armée de l’Air et de l’Espace française.

Disposant d’avions de chasse figurant parmi les plus performants au monde, les trois armées de l’air font partie des seules nations à pouvoir mettre en œuvre, sans délai, une force aérienne conjointe capable d’agir pour mener des missions de haute intensité, derrière les lignes ennemies.

      

Une soixantaine d'aéronefs dont 50 avions de chasse, des ravitailleurs (KC-135 français et américains, A330 Phénix et Voyager) et des moyens de détection et de contrôle (E-3D britannique et E-3F français) seront mis en oeuvre dans des missions aériennes complexes, à l'image de la réalité du combat aérien moderne (digitalisation de l'espace aérien, évolution du contexte stratégique et des défenses adverses). 

      

              

"Il y a trois ans, en avril 2018, nos trois armées de l’air ont démontré leur capacité d’action commune en menant le raid Hamilton au-dessus de la Syrie. Cette capacité n’est pas acquise. L’interopérabilité nécessite des efforts constants. L’exercice Atlantic Trident est l’occasion pour nos Aviateurs d’exploiter les savoir-faire de nos trois nations pour tendre vers plus d’efficacité et d’agilité communes. Mon intention pour Atlantic Trident 2021 est de continuer sur cette voie, à savoir celle d’une meilleure connaissance et d’une meilleure confiance mutuelle. Objectif : être prêt à travailler à nouveau en équipe à la demande de nos décideurs !"

- Général Philippe Lavigne,
chef d’état-major de l’armée de l’Air et de l’Espace.

        

     

Téléchargez le livret de présentation numérique de l'exercice Atlantic Trident 2021 :

      

Livret_présentation_AT21 (format pdf, 1.26 MB).

        

Objectifs

  

Haute intensité

Une interopérabilité renforcée face à des enjeux communs autour de la haute intensité, avec des avions de dernière génération.

Les trois armées de l’air sont confrontées à des problématiques comparables dans des domaines similaires tels que la digitalisation de l’espace aérien ou encore les capacités futures de commandement et de conduite. Notre connaissance mutuelle et le développement de procédures communes passe par l’organisation de ce type d’exercice, afin de pouvoir opérer côte à côte en opérations et faire face aux conflits de demain (environnements très contestés). Cet exercice de haut niveau vise également à fédérer les forces de chaque appareil et à tirer le meilleur parti de leurs capacités (Fighter Integration).

Faciliter les procédures communes

L’armée de l'Air et de l'Espace (AAE) a un haut niveau de coopération internationale au service du renforcement des liens de la France avec ses partenaires américains et britanniques.

           

Atlantic Trident s’intéresse au travail en coalition tripartite (Team work). Par des entraînements communs avec ses alliés, et des systèmes d’armes compatibles, grâce à des matériels identiques ou partageant les mêmes standards, l’AAE ne cesse de développer son interopérabilité (mieux se connaître, tant au niveau des organisations et des doctrines, que des procédures d’emploi et des moyens). En organisant cet exercice, l’armée de l’Air et de l’Espace participe au renforcement des liens avec ses partenaires, au rayonnement de la France et à la démonstration de ses savoir-faire de haut niveau.

      

Actualités

Jour 10 - 28/05/2021 :

       

Le capitaine Johan est NOSA sur Rafale à la "4" et participe à l'exercice Atlantic Trident 21. Aujourd'hui, il est mission commander, suivez-le durant une journée.

          

           

       

Ce vendredi 28 mai marque la fin de l'exercice Atlantic Trident 21. Au bilan, 7 COMAO réalisées depuis le début de l’exercice. Ce matin, la dernière COMAO opposera 16 « blue » à 10 « red ».

       

              

Ce matin, l’officier d’échange de la Royal Air Force emmènera en vol l’officier d’échange de l’AAE. C’est le pilote britannique, affecté au sein de l’EC 2/30 « Normandie-Niemen » qui sera aux commandes du Rafale et des « red » de la COMAO n°6, dernière mission aérienne de l’exercice. La force « red », menée par les officiers d’échange, fera face aux 18 F-35 et Rafale de la force « blue ».

       

Jour 9 - 27/05/2021 :

         

Ce jeudi 27 mai, la commune de Romestaing, située en région Nouvelle-Aquitaine, a organisé une cérémonie dans le cadre de la journée nationale de la Résistance.

Plus d'infos : cliquez ici.

                   

Suivez le capitaine "Root" pilote de Rafale à la 30e escadre de chasse de Mont-de-Marsan pour sa mission du jour :  protéger et défendre une île dans l'Atlantique.  

        

                            

     

Les opérateurs renseignement ont eux aussi l’occasion d’échanger avec des homologues américains lors de l’exercice. Deux officiers renseignement américains ont été détachés afin de travailler en coopération avec les opérateurs français. « Dès le début, l’ambiance a été bonne car nous travaillons de la même façon et nous nous comprenons grâce à la standardisation des procédures OTAN », précise le lieutenant Vadim.

       

Jour 8 - 26/05/2021 :

     

               

Durant l’exercice Atlantic Trident 2021, les Range training officer (RTO) suivent les missions depuis une salle dédiée. Leur rôle est de valider ou non les tirs des différents aéronefs lors de l’exercice. Deux RTO français et un américain collaborent tous les jours. Les RTO français valident les tirs français et le RTO américain s’occupe des américains et des anglais. Les échanges entre eux sont réguliers afin de prendre les meilleures décisions.

                  

Jour 7 - 25/05/2021 :

       

          

À l’occasion de l’exercice Atlantic Trident 2021, les opérateurs SIC en profitent pour échanger avec leurs homologues. Ils ont notamment effectué une reconnaissance de site avec les américains. « C’est enrichissant de voir leur approche du métier, nous avons pu échanger sur différents projets avec l’envie de faire avancer la transmission de données. Il a également fallu gérer le déploiement de leur antenne en facilitant leur installation. », explique le lieutenant Cécile, adjoint du COMSIC.

           

Jour 6 - 24/05/2021 :

        

Le général Philippe Lavigne, CEMAAE était présent sur la BA118 ce jeudi 20 mai, accompagné notamment du général Jeffrey Lee Harrigian, commandant de l'US Air Force in Europe and Africa et l'Allied Air Command de l'OTAN.

      
Plus d'infos : cliquez ici.

       

Jour 4 - 20/05/2021 :

          

Le Range Training Officer (RTO) est un officier qui a pour mission de valider ou non le tir air-air simulé d'un avion de chasse sur un aéronef ennemi. Il est en contact permanent avec l’Airboss et les chevaliers du ciel. 

Plus d'infos : cliquez ici.

                   

Jour 3 - 19/05/2021 :

       

             

Pour la première fois dans un exercice interallié, le nouveau porte-avion HMS Queen Elizabeth a été déployé par la Royal Air Force au profit de l’exercice Atlantic Trident 2021. Il est au coeur du dispositif aéronaval qui mouille au large des côtes françaises et permet aux F-35 Lightning britanniques d’opérer à partir de celui-ci. C’est la première unité de chasse à entreprendre un déploiement à partir d’un porte-avion depuis 2010.

       

Jour 2 - 18/05/2021 : 

         

L’exercice Atlantic Trident 2021 permet de créer des échanges entre les différentes spécialités. Des contrôleurs américains sont allés à la rencontre des aiguilleurs du ciel de la tour de contrôle. Un moment pour s’enrichir mutuellement et montrer le savoir-faire français, ainsi que le matériel de communication utilisé pour gérer la circulation aérienne.

                

Jour 1 - 17/05/2021 :

It’s on ! L’exercice « Atlantic Trident » se déroule pour la première fois en France et en Europe, du 17 au 28 mai 2021, sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan (Landes). 

     

Plus d'infos : cliquez ici.

       

Première journée rythmée par des vols de familiarisation pour les Aviateurs français et leurs alliés américains et britanniques. Au total, cinq vagues se sont envolées dans le ciel landais l’après-midi, soit dix Rafale et dix F-35. Les participants à l’exercice ont ainsi pu découvrir le terrain de jeu sur lequel ils vont évoluer durant deux semaines.

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Retrouvez toute l'actualité de l'exercice Atlantic Trident 2021 sur nos réseaux sociaux :

     

Avions de dernière génération

Entre performance technologique et défi opérationnel, cet exercice de haut niveau a pour objectif d’éprouver, améliorer l’interopérabilité et la connaissance mutuelle tactique et technique entre les trois armées de l’air.  Associant des avions de combat de dernière génération (Rafale, Typhoon et F35 britanniques, F35 américains), il vise à assurer la préparation au combat des équipages et favoriser l’élaboration de procédures communes, au cours de missions d’entraînement de haute intensité.  

               

Rafale F3-R

Les Rafale de la 30e escadre de chasse :

     

La 30e escadre de chasse est située sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan depuis 2015. Cette unité composée de 800 aviateurs se distingue par ses engagements multiples. Ses Rafale sont actuellement engagés au Levant au titre de l’opération Chammal et sur le territoire métropolitain pour la mission de « police du ciel » (posture permanente de sûreté air), mais participent également à des exercices majeurs, en France ou à l’étranger.

La 30e escadre de chasse englobe des escadrons opérationnels, de maintenance, de gestion et d’expérimentation :

• l’escadron de chasse et d’expérimentation 1/30 « Côte d’Argent »

• l’escadron de chasse 2/30 « Normandie-Niemen »

• l’escadron de chasse 3/30 « Lorraine »

• l’escadron de soutien technique aéronautique 15/30 « Chalosse »

        

Monture phare de la 30e escadre de chasse, le Rafale F3-R sera en première ligne de l’exercice « Atlantic Trident ». Avec son florilège d’améliorations techniques, le standard F3-R du Rafale est une véritable révolution. Intégration du missile air-air longue portée Meteor, nacelle de désignation laser Talios augmentant les capacités de détection et d’identification des cibles ou encore armement air-sol optimisé. Ces nouvelles capacités accroissent la polyvalence de cet avion de combat de dernière génération lui permettant de réaliser toutes les missions pouvant être confiées à l’armée de l’Air et de l’Espace, que ce soit la composante aéroportée de la dissuasion nucléaire, la défense aérienne, la frappe tout temps dans la profondeur ou encore l’appui aux troupes au sol. 102 Rafale B biplaces et C monoplaces, sont actuellement en service dans l’armée de l’Air et de l’Espace. La cible à 129 Rafale, prévue par la loi de programmation militaire à l’horizon 2025, constitue un enjeu capital pour disposer de la masse critique d’aéronefs nécessaire à la réalisation de l’ensemble des missions de l’armée de l’Air et de l’Espace.

      

F-35 américain

Le 388th Fighter Wing et les F-35 américains :

     

La mission principale de la 388th Fighter Wing (FW) est de maintenir sa préparation au combat pour déployer, employer et assurer la maintenance des avions F-35A Lightning II dans le monde entier, au profit de la défense nationale américaine. Le 388th FW est affecté à l’Air Combat Command (Joint Base Langley-Eustis, Virginie). Ce dernier a pour mission de déployer une force aérienne de combat parmi les meilleures au monde, fournissant une puissance aérienne rapide et décisive, n’importe quand n’importe où. Environ 2 000 aviateurs et professionnels civils sont affectés au 388th FW.

L’escadron emploie 78 F-35A Lightning II, l’avion de combat polyvalent le plus avancé de l’armée de l’air américaine. Il remplacera la flotte vieillissante de l’US Air Force, composée de F-16 Fighting Falcons et A-10 Thunderbolt II, qui ont été les principaux avions de chasse de l’USAF ces 20 dernières années, et apportera avec lui une capacité accrue pour faire face à un environnement aux menaces grandissantes pour lequel il a été conçu. Avec ses performances aérodynamiques et son avionique intégrée avancée, le F-35A offrira une furtivité de nouvelle génération, une meilleure connaissance de la situation et une vulnérabilité réduite pour les États-Unis et les pays alliés.

Le F-35B Lightning II est la variante du Corps des Marines du Joint Strike Fighter et dispose d’un ventilateur de levage vertical et d’une buse de moteur pivotante pour permettre un atterrissage vertical et une capacité de décollage court aux aérodromes expéditionnaires. Le F-35 remplacera les AV-8B Harrier II.

      

Les Typhoon et F-35 de la Royal Air Force

Les Typhoon et F-35 de la Royal Air Force britannique :

     

         

Les moyens britanniques engagés dans l’exercice se composent des Typhoons du XI Squadron basés à Coningsby et des F-35B stationnés sur le nouveau porte-avion britannique, le HMS Queen Elizabeth. Le porte-avion est au cœur du dispositif aéronaval qui mouillera au large des côtes françaises durant l’exercice.

Les F-35 Lightning britanniques opérant depuis le porte-avion, sont issus du 617 Dambuster Squadron qui est la première unité de chasse à entreprendre un déploiement à partir d’un porte-avion depuis 2010.

Le F-35 est un aéronef multi rôle capable de conduire simultanément des missions de type air- air, air-sol, guerre électronique et renseignement. L’aéronef combine capteurs de dernière génération et systèmes intégrés de mission avec technologie furtive lui permettant d’agir sans être détecté dans un espace aérien hostile.

Les F-35 britanniques et américains sont également les premiers avions de chasse supersoniques au monde capables de décoller sur une faible distance et d’atterrir à la verticale depuis le nouveau porte-avion Queen Elizabeth. Les avions britanniques ont la capacité d’opérer depuis leurs bases-mères et à distance offrant ainsi une polyvalence qui révolutionnera la puissance expéditionnaire de combat du Royaume-Uni.

      

Newsletter

Du 17 au 28 mai, retrouvez, quotidiennement, la newsletter de l'exercice Atlantic Trident 2021. Tous les jours, retrouvez les actualités de cet exercice trilatéral, l'interview du jour et le temps fort de la journée.

           

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ITW du jour

Quotidiennement, l'équipe de communication d'Atlantic Trident 21 interroge des Aviateurs participant à cette 3e édition de cet exercice trilatéral. 

       

           

Le capitaine Mike, officier d'échange de la Royal Air Force, est le dernier interviewé de l'exercice. Clôturons ces merveilleux portraits avec une belle note d'interopérabilité et d'échanges avec nos alliés d'outre-Manche.

        

1. Quel est le rôle d’un officier d’échange ?

Je représente la Royal Air Force auprès de l’armée de l’Air et de l’Espace. Je suis pleinement intégré, comme n’importe quel autre pilote, au sein de l’escadron dans lequel je suis affecté, le Régiment de Chasse 2/30 « Normandie-Niemen ». Il est facile de créer des liens avec les pilotes français, nous avons une passion en commun : l’aéronautique. Mon rôle ici est de faciliter et renforcer les échanges entre les deux armées, et donc les deux nations. Les officiers d’échange fondent un réel lien de confiance entre alliés.

2. C’est quoi les clichés sur les français au Royaume-Uni ?

La moustache ! Pour nous, le pilote de chasse français typique a forcément une moustache, que mon homologue français en échange au Royaume- Uni, le capitaine « Rage », porte d’ailleurs à merveille ! Dans les escadrons, les méthodes de travail sont finalement assez similaires, et même si certains points divergent, c’est ce qui rend les enseignements et transferts de savoir-faire bilatéraux encore plus intéressants.

3. Est-ce votre première participation à Atlantic Trident (AT) ?

C’est la première fois que je participe à un exercice trilatéral entre l’armée de l’Air et de l’Espace, la Royal Air Force britannique et l’United States Air Force. J’ai déjà participé à des exercices interalliés, mais c’est bien la première fois que je suis engagé sur Atlantic Trident. AT est un exercice clé, c’est une grande force pour les trois armées de l’air d’être capables d’opérer ensemble, et d’être toujours prêtes à le faire.

                  

         

Le sergent Curtis, est mécanicien « vecteurs » sur Rafale à la 4e escadre de chasse de Saint-Dizier. Au retour de sa première opération extérieure aux EAU, il est déployé à Mont-de-Marsan dans le cadre de l'exercice Atlantic Trident 21. 

             

1. Quel est le rôle d’un mécanicien « vecteurs » dans l’exercice ?

Le « vecteurs » s’occupe des circuits de l’avion : carburants, hydrauliques, etc. Notre travail est de rechercher les causes d’une panne lorsqu’elle survient. Par exemple, hier matin, nous avons dû faire face à une panne de carburant. Peu importe le type de panne, pendant l’exercice, nous travaillons en conditions opérationnelles, c’est du dépannage instantané.

2. Vous vous entendez bien avec les mécanos d’à côté ?

Je rentre d’une opération extérieure aux Emirats Arabes Unis, au cours de laquelle j’ai travaillé avec plusieurs mécaniciens de la base aérienne de Mont-de-Marsan, que je retrouve ici pour l’exercice. D’ailleurs, les « locaux » nous prêtent du matériel et leurs infrastructures pour assurer nos missions.

3. Comment le travail est-il réparti dans votre équipe ?

Au sein de l’atelier, nous avons une équipe du matin et une équipe de l’après-midi. Chaque équipe est composée d’un chef et d’équipiers, qui se complètent dans leurs tâches. Cette façon de travailler, c’est la finalité de notre métier, on se sent utile à la mission.

          

          

              

Le première classe Pierre est cuisinier au mess déporté d'Atlantic Trident 21. Ce sont eux qui nourrissent les quelques 600 personnes déployés pour cet exercice. Aujourd'hui, il se prête aux questions de l'équipe communication.

        

1. C’est quoi un « mess déporté » ?

Le principe est de monter un mess provisoire, dans le cadre d’exercices d’ampleur comme Atlantic Trident ou comme le NATO Tiger Meet, par exemple. Quelques semaines avant, nous nous installons sur le lieu de l’exercice pour monter les infrastructures et mettre en place l’organisation de la cuisine. Dans l’équipe, nous sommes dix-sept personnes. Chaque jour, six d’entre nous sont attitrés aux préparations froides, cinq aux préparations chaudes, et le reste de l’équipe est réparti pour la salle, la plonge, etc.

2. Qu’est-ce qu’on mange ce soir ?

Ce soir, c’est _ ! En général, nous essayons de prévoir des menus à thèmes, avec des spécialités françaises ou à l’inverse, des plats qui résonnent pour les américains. Par exemple, nous avons proposé un menu avec du foie gras pour faire goûter la spécialité à nos visiteurs, et nous essayons de proposer des menus avec les plats que nous avons noté être dans les préférés des aviateurs US, comme par exemple... les légumes ! Comme quoi, les stéréotypes des hamburgers et des frites ne sont pas d’actualité dans leurs assiettes.

3. Quelle nationalité gagne le trophée de meilleur invité ?

Les deux armées de l’air sont à égalité. Les français sont toujours très polis et aiment bien échanger avec nous et les américains nous font beaucoup rire : ils essayent de nous parler en français, et nous de leur répondre en anglais, ce n’est pas toujours concluant !

          

       

Pour ce 25 mai, le lieutenant Cécile, adjoint du commandant des systèmes d'information et de communication (COMSIC) a répondu aux questions des journalistes d'Atlantic Trident 21. 

      

1. Quel est votre rôle durant l’exercice ?

En tant qu’adjoint mon rôle est de seconder le COMSIC. Le plus gros du travail a été effectué en amont de l’exercice afin de déployer les moyens SIC : ordinateurs, téléphones, réseau internet etc. Je dois coordonner l’équipe qui est composée d’opérateurs de l’EAC2P et qui travaille avec le CIRISI local. Dans mon métier sur base, je suis officier rapporteur détection, je teste les nouveaux radars en m’assurant qu’ils correspondent aux besoins des armées. Ici, nous devons aussi répondre aux besoins exprimés par les participants en veillant à la maintenance des outils mis en place.

2. Quelles sont les installations indispensables aux missions ?

Nous devons coordonner les moyens de gestion de la liaison de données tactiques L16 au sol, qui permet aux équipages de mener les missions. L’établissement du réseau intradef et internet leur permet de préparer ces dernières, tout en profitant d’outils collaboratifs afin de pouvoir échanger.

3. Vous êtes de la base aérienne et vous travaillez pour le CEAM. Comment se passe le travail avec les opérateur de l’EAC2P ?

Je travaille souvent avec eux dans mon métier puisque nous développons des outils à leur profit. Mais travailler avec eux sur place c’est enrichissant car ils ont la culture du déploiement. Ils sont habitués à travailler avec des équipements mobiles et ils trouvent des solutions rapides lorsqu’il y a un problème. De mon côté je leur permet de trouver les bons interlocuteurs lorsqu’il y a besoin d’un soutien particulier sur la base avec le CIRISI local.

        

                          

          

Le jeudi 20 mai, c'est le colonel Damien Rouillé, commandant de la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan qui a expliqué le rôle de sa base aérienne dans le cadre de l'exercice Atlantic Trident 21. 

       

1. Qu’est-ce qui différencie l’exercice Atlantic Trident d’un autre pour la base aérienne de Mont-de-Marsan ?

C’est la première fois que nous accueillons un détachement de F-35 en France, constituant la principale différence par rapport aux autres exercices que nous recevons habituellement. C’est un véritable défi de recevoir plus de 600 participants dans le contexte actuel. Il a fallu mettre en place un environnement sanitaire robuste.

2. Quels sont les moyens mis en place ?

Tout d’abord les infrastructures qui accueillent des centaines de personnes, le matériel ainsi que les aéronefs. Nous disposons de locaux dédiés pour cela. Une vingtaine de chasseurs s’ajoutent aux Rafale de la base avec les F-35 mais aussi le détachement Rafale de la base aérienne de Saint- Dizier. Il faut également parler du personnel qui contribue à l’animation de l’exercice et de ses missions. Nous leur fournissons un hébergement, des stations de travail et tous les systèmes d’informations nécessaires.

3. Quels sont les atouts de la base aérienne pour ce genre d’exercice ?

Depuis plusieurs années, la base aérienne accueille des exercices majeurs réunissant des centaines voire des milliers de personnes. Je peux citer le Tiger Meet en 2019 ou encore l’exercice VOLFA chaque année. Les raisons pour lesquelles l’armée de l’Air et de l’Espace a choisi Mont-de-Marsan sont : la localisation avec l’espace aérien disponible pour les entraînements permettant des missions complexes d’envergure, et la qualité de nos infrastructures dont j’ai fait mention auparavant. Les missions sont ainsi réalisées dans des conditions optimales.

      

                

Aujourd'hui, mercredi 19 mai, c'est l'adjudant Nicolas, Unit report Awacs, qui se prête au jeu du question/réponse de nos journalistes. L'adjudant Nicolas est détaché de la base aérienne 702 d'Avord pour coordonner les missions de l'Awacs avec les chasseurs présents sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan.

           

1. Quel est votre rôle de «Unit report» de l’E-3F Awacs ?

Je fais le lien entre le 36e escadron de détection et de contrôle aéroportés « Berry » et les opérations de l’exercice. Pendant les phases de préparation des missions, je précise les capacités ou restrictions techniques de l’E-3F ou de nos équipages aux équipes d’organisation de l’exercice. À l’inverse, je collationne les informations données par la direction de l’exercice pour transmettre les dernières données à jour aux équipages qui décollent, et viennent assurer le support et le contrôle de la mission.

2. À quoi ça sert, un Awacs ?

L’Awacs permet d’avoir une vision d’ensemble de la zone et apporte une réelle plus-value en termes de liaisons de données tactiques (L16). Il donne une capacité d’identification et de contrôle très large, et peut se transformer en un réel centre de commandement volant. L’équipage a une expertise tout terrain et s’appuie sur des moyens à part, comme l’electronic support measure (ESM) qui permet de mieux percevoir les menaces.

3. Quelle sera la première mission de l’Awacs dans l’exercice Atlantic Trident 21 ?

L’Awacs sera déployé une première fois pour la COMAO (Composite Air Opérations) du jeudi 20 mai. Il assurera le contrôle de la force « blue », ainsi que des avions ravitailleurs qui appuieront tous les moyens engagés dans la mission. L’équipage et notamment les contrôleurs à bord devront coordonner et assurer la sécurité aérienne des avions de chasse pendant leur mission de defensive counter air (DCA), c’est-à-dire de protection d’un territoire.  

         

       

Le mardi 18 mai, le sergent Gaël, contrôleur de circulation aérienne, a répondu aux 3 questions de l'équipe COM d'Atlantic Trident 21. 

      

1. Quelle est votre mission en tant que contrôleur ?

Je suis contrôleur de circulation aérienne, mon métier consiste à séquencer les décollages et atterrisages des aéronefs pour garantir leur sécurité. Sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan, nous assurons aussi la sécurité des vols de certains avions civils ou les décollages des avions de la permanence opérationnelle, pour laquelle nous sommes désignés d’astreinte tour à tour.

2. A quoi ressemble une journée type à la tour ?

Les premiers arrivés ouvrent les portes à partir de 07h30. Ensuite, le personnel débute par un briefing à 08h. Les conditions météorologiques du jour nous sont présentées, les moyens radar listés et les vols de la journée annoncés. En suivant, la vingtaine de contrôleurs est répartie entre les deux salles principales de contrôle : la salle d’approche et la vigie. La salle d’approche met en œuvre les radars et guide les aéronefs, quand la vigie travaille « à vue ». Au long de la journée, nous nous relevons et échangeons de poste.

3. Est-ce que votre rythme de travail change pour Atlantic Trident 21 ?

Le rythme de nos journées est accéléré. Les procédures sont propres à l’exercice et aux avions déployés. Par exemple, pour les vols de familiarisation des premiers jours, les décollages se font par vague de quatre minutes au décollage et trois minutes à l’atterrissage. Le langage est standardisé et nous permet de facilement échanger avec les pilotes américains et français, ce qui garantit d’assurer les rotations en toute sécurité.

              

        

        

Pour ouvrir le bal des interviewés, le lieutenant-colonel Mickaël, adjoint du directeur de l'exercice (DIREX), a répondu aux questions de nos journalistes. 

     

1. Quel est le rôle de l’adjoint DIREX dans l’exercice Atlantic Trident 21 ?

L’adjoint DIREX suit l’exercice de bout en bout, de sa genèse à sa conduite. Il s’assure que les moyens nécessaires sont mis à la disposition de chacun afin d’atteindre les objectifs de l’exercice et mener un entraînement de qualité en toute sécurité. La planification doit donc constituer une base solide. Elle est soutenue par une équipe de spécialistes des systèmes d’information et de communication, de logisticiens et d’un référent Covid-19, entre autres.

2. Quels sont les enjeux principaux de l’exercice ?

Renforcer l’interopérabilité entre les avions de chasse les plus modernes existants au monde. Savoir combattre ensemble, c’est améliorer la réactivité de nos opérations communes, partager nos connaissances tactiques et techniques, pour asseoir nos puissances aériennes respectives. Ce rendez-vous majeur permet de démontrer que l’armée de l’Air et de l’Espace, la Royal Air Force britannique et l’United States Air Force sont au rendez-vous des opérations d’aujourd’hui et de demain.

3. Pour l’armée de l’Air et de l’Espace, qu’est-ce que « jouer à domicile » signifie pour cette édition ?

Accueillir l’édition 2021 d’Atlantic Trident est l’occasion de prouver que notre savoir-faire s’aligne sur la technologie de pointe des avions de dernière génération que nous accueillons. L’expertise des spécialistes de l’armée de l’Air et de l’Espace, dans tous les domaines concourant à cet évènement majeur, sera une nouvelle fois mobilisée aux côtés des flottes américaines et britanniques.

Temps forts

Tous les jours, nous vous relaierons les temps forts de la journée. 

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La commune de Romestaing a organisé une cérémonie à l’occasion de la journée nationale de la Résistance le jeudi 27 mai 2021. Deux Rafale et deux F-35 ont participé à cet hommage.

     

     

Lors d’une mission qui s’est déroulée mardi matin, un premier tir de missile SCALP a été simulé à l’occasion de la COMAO n°4, dont le scénario a été inspiré par l’opération Hamilton.

          

       

La journée d’hier a été marquée par le Media Day où les journalistes ont pu échanger avec les équipages et prendre des images d’aéronefs. Onze médias différents ont participé au Media Day : RTL, France 3 Nouvelle-Aquitaine, Aerobuzz, La Libre Belgique, entre autres.

             

              

Hier, les F35 de l’United States Air Force ont ravitaillé pour la première fois sur A330 MRTT « Phénix ».

                    

            

La Patrouille de France a effectué une représentation le jeudi 20 mai devant le chef d’état-major de l’armée de l’Air et de l’Espace et ses invités. Le DV Day qui s’est déroulé ce jour a été l’occasion pour le général Philippe Lavigne, chef d’état-major de l’armée de l’Air et de l’Espace, de faire découvrir l’environnement de travail de l’exercice Atlantic Trident a ses invités américains et britanniques. Une visite des infrastructures qui s’est terminée par une rencontre simultanée des différents équipages lors de leur retour de vol.

             

                        

Le mercredi 19 mai, pour la première fois, le Rafale, le F-35 et le Typhoon se sont partagés la vedette dans le ciel français. Merci à Alexander, photographe américain, qui a immortalisé l’instant, en embarquant dans un Alphajet de l’escadron de chasse et d’expérimentation 1/30 « Côte d’Argent ».

               

             

Aujourd'hui, six vols de familiarisation ont rythmé la journée du mardi 18 mai. Trois vagues ont décollé le matin (6 Rafale et 6 F-35) ainsi que trois autres l’après-midi (5 Rafale et 7 F-35). L’occasion pour les opérateurs images de capter un de ces moments forts grâce à la présence de l’A400M Atlas.

         

         

Première journée d'exercice et premier temps fort. «Enjoy, have fun and fly safe !» Le général Bertrand Jardin, commandant la brigade aérienne de l’aviation de chasse (BAAC), préside la cérémonie d’ouverture de l’exercice Atlantic Trident 2021 sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan.

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Source : Armée de l'Air et de l'Espace
Droits : Armée de l'Air et de l'Espace