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Pilote d'hélicoptère Fennec : de Villacoublay à Abidjan

Mise à jour  : 08/07/2015 - Direction : Armée de l'Air et de l'Espace

Tard dans la nuit du mardi 2 mars 2010, un hélicoptère Fennec se pose sur la piste de la base aérienne 107 de Villacoublay. Aux commandes se trouve le lieutenant Robin, de retour d'une mission MASA (mesure active de sûreté aérienne) effectuée en renforcement de la posture permanente de sûreté, lors de la visite officielle du président russe Dmitri Medvedev à Paris, du 1er au 3 mars. Son unité, l'escadron d'hélicoptères «Parisis», appartient aux forces aériennes de l'armée de l'air. Équipée de dix hélicoptères AS 555 Fennec, elle se poste en alerte 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.

Il y a encore quelques mois, le lieutenant Robin assurait une mission différente hors de métropole, sur le continent africain. En effet, le «Parisis» déploie un détachement de 38 personnes à Abidjan, capitale de la Côte d'Ivoire, dans le cadre de l'opération Licorne. Le lieutenant Robin revient sur cette expérience. « J'avais déjà été mobilisé en Côte d'Ivoire en 2007 et en 2008, puis une troisième fois d'avril à mai 2009, précise-t- il. À mes yeux, ces mobilisations sont essentielles, car elles constituent mes premières expériences à l'étranger

L'armée de l'air déploie en Côte d'Ivoire un hélicoptère Fennec du «Parisis» assurant quotidiennement des missions de surveillance et de reconnaissance au profit de la force française. « Cette mission est essentielle car elle concourt pleinement à la sécurisation et à la pacification du pays», commente le lieutenant Robin. Prêts à intervenir à tout moment, les aviateurs sont soumis à un stress continu. En outre, les conditions climatiques (chaleur, moustiques, paludisme,…) sont autant de facteurs qui compliquent leur tâche.

En plus des missions de reconnaissance, le détachement participe aux actions civilo-militaires de la force. « Ce qui est passionnant dans cette mission, c'est d'avoir le sentiment de vivre des instants uniques avec les populations, commente le pilote. Je garderai longtemps le souvenir du jour où nous avons atterri dans la cour d'une école reconstruite, pour son inauguration, et que 200 enfants nous regardaient, émerveillés.»

La prochaine relève est prévue pour la mi-avril 2010. « J'espère y retourner au plus vite, en accord avec mon envie d'être avant tout un homme de terrain», conclut le lieutenant.

Texte : Elsa Clemencio, stagiaire au Sirpa air


Sources : Sirpa Air
Droits : Armée de l'Air et de l'Espace