Armée de l’Air et de l'Espace
Entré à l’école d’enseignement technique de l’Armée de l’Air (EETAA) 722 de Saintes en janvier 1974, le commandant Francis Walter revient pour nous sur ses 43 ans de service. Retour sur une carrière singulière.
Poussé par un besoin d’indépendance et par une volonté de voler de ses propres ailes, Francis Walter s’engage en janvier 1974. À peine âgé de 15 ans, il entre à l’EETAA comme apprenti (terme aujourd’hui remplacé par celui d’arpète). En octobre 1978, date importante à ses yeux, il devient sous-officier de l’Armée de l’Air. Son rêve se réalise alors : le sergent Walter est affecté à l’escadron de chasse 2/11 «Vosges» sur la base aérienne 136 de Toul-Rosière.
«Cette affection correspondait entièrement à mes attentes, à ce que je voulais faire plus jeune. En effet, je rêvais de pays lointains ; c’était l’époque où les Jaguar étaient engagés en Afrique à un rythme soutenu. Cette première affectation d’une durée de huit ans s’apparentait à une opération extérieure», nous livre le commandant.
Pour Francis Walter, les qualités principales du personnel de l’Armée de l’Air sont sa technicité et sa polyvalence. La combinaison des deux offre aux aviateurs formés dans un domaine précis la capacité d’être réactifs dans les situations où les formations initiales ne sont pas particulièrement mises en avant.
Il est aujourd’hui chef de la cellule expertise du pôle interarmées du traitement des dangers de munitions et des explosifs à Angers. Il est l’expert du domaine «sécurité pyrotechnique» pour le pôle interarmées munitions-explosifs (PIAM) mais aussi pour la fonction munitions et engins explosifs (MUNEX) en général.
Le message qu’il transmet aux futures générations d’aviateurs est celui d’un corps d’armée qui soutient son personnel et l’aide à évoluer en son sein. Celui d’une grande famille dans laquelle les jeunes recrues et ceux qui sont portés par le désir de s’engager ont la possibilité de s’épanouir.
«Ce que je retiens de ma carrière, c’est que dès lors qu’on a une vraie volonté de progression et que l’on est déterminé,
l’Armée de l’Air offre toutes les possibilités» affirme le commandant avant d’ajouter : «En fait, il faut savoir précisément pourquoi on s’engage.»
Mais le parcours militaire du commandant ne s’arrête pas là. En effet, à 59 ans, il a atteint la limite d’âge. Cependant, porté par le désir de protéger son pays et ses ressortissants, le commandant Walter devrait continuer à servir en intégrant la réserve. Preuve s’il en fallait une d’une volonté inébranlable.
Sources : Armée de l'air
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