« Salamandre » : les pros de la recherche et du sauvetage au combat se perfectionnent à Cazaux

Les équipages des Caracal de l’escadron d’hélicoptères 1/67 « Pyrénées » et les équipes du commando parachutistes de l’air n°30 réalisent des missions quotidiennes aux côtés des hélicoptères Pave Hawk du 56^th Rescue Squadron et d’un détachement de parachutistes du 57^th Rescue squadron de l’US Air Force. Cet entraînement tactique dense requiert un haut niveau de technicité dans les domaines d’action sollicités par la complexité de la mission CSAR (ravitaillements en vol, évacuations médicales, vols de nuit, posés sur terrains sommaires, aérocordage…).

Sur la scène internationale, la France fait référence dans ce savoir-faire spécifique qui consiste à récupérer un équipage isolé en territoire ennemi en utilisant la force aérienne. L’exercice « Salamandre » permet à l’Armée de l’Air de confirmer cette capacité, tout en perfectionnant l’interopérabilité déjà éprouvée entre les forces françaises et américaines. « S’entraîner aux côtés de la nation leader dans le domaine permet de mesurer notre savoir-faire et d’entretenir nos aptitudes, tout en offrant un entraînement réaliste de haut niveau aux équipages et aux commandos parachutistes », confie le lieutenant-colonel Alfred, commandant du « Pyrénées ».

Points d’orgue de l’exercice, de véritables COMAO (Composite Air Operations - dispositif complexe d'aéronefs combinant des capacités complémentaires pour la réalisation de la mission) seront également menées cette semaine dans un environnement de guerre électronique dense avec des Rafale, des Mirage 2000C, un avion-radar E-3F, un drone Harfang et deux C130 Hercules américains stationnés sur la base aérienne d’Orléans. Ces derniers permettront aux équipages de l’escadron d’hélicoptères 1/67 de s’entraîner au ravitaillement en vol, de jour comme de nuit. Cette capacité propre à l’Armée de l’Air et déjà éprouvée en opération au-dessus de la bande sahélo-saharienne permet aux forces aériennes d'intervenir dans la profondeur et offre une grande souplesse d’emploi dans les modes d’action pour la CSAR.