Léo et Joris, deux commandos parachutistes de l’air du commando parachutiste de l’air n° 10 de la base aérienne 123 d’Orléans, sont issus du recrutement ab initio. Ils nous exposent leur parcours.
Caporal-chef Léo, depuis deux mois au CPA 10
Léo a intégré le CPA 10 il y a deux mois. Ayant un passé militaire de six ans à la Légion étrangère, il avait eu l’occasion, lors de diverses missions, de travailler et d’échanger avec des militaires du CPA 10 et du CPA 20. Ces échanges lui avaient donné envie de rejoindre le CPA 10.
Le caporal-chef évoque le chemin qu’il a parcouru pour atteindre le CPA 10. Pour y accéder, il faut compter un an et demi de formations. Il a pu enchaîner les différents stages (Maquis, Matou, Attila, Belouga) : «Le parcours est long, difficile et tout ne se fait pas en deux jours. On a énormément à apprendre. Peu importe notre passé, il constitue une plus-value, mais il ne faut pas se reposer dessus», explique le caporal-chef Léo.
Caporal-chef Joris, au CPA 10 depuis 2011
Joris était pompier de Paris avant de s’engager dans l’Armée de l’air. «Ce que je voulais par-dessus tout, c’est l’excellence, travailler en équipes réduites aux forces spéciales.»
Mais pour arriver jusqu’aux forces spéciales, il a dû suivre toutes les formations obligatoires : «ces stages sont enrichissants, il y a une différence entre ce qui est vu pendant le premier et le dernier stage. Les missions ne sont plus les mêmes. On voit une évolution sur les techniques, les procédures…», poursuit le caporal-chef Joris.
Comment se déroule une journée au CPA 10 pour Joris ? Le matin, soit il fait du sport, soit il peaufine sa spécialité. L’après-midi, il travaille en groupes constitués sur la base de scénarios et s’entraîne à des exercices spécifiques. «On va travailler sur les procédures pour avoir une gestuelle parfaite et faire en sorte qu’il n’y ait plus de doutes entre nous.»
Enfin, il conclut que le CPA 10 est accessible à tous : «Celui qui veut, peut. Si la personne s’en donne les moyens, il n’y a pas de raisons qu’elle n’arrive pas jusqu’au bout. Notre but n’est pas de faire de la sélection, mais de garder au maximum les personnes motivées et de les amener à un niveau d’excellence.»
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Sources : Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air