Participation de l'Armée de l'air à la cérémonie du 99e anniversaire de l’Armistice en présence du Premier ministre

De nombreuses autorités civiles et militaires étaient présentes. Comme le veut la tradition, cette cérémonie était présidée par Édouard Philippe, Premier ministre, accompagné de Geneviève Darrieussecq, secrétaire d’État auprès de la ministre des Armées, et de Sophie Cluzel, secrétaire d’État auprès du Premier ministre, en charge des personnes handicapées. Le général Thierry Coqueblin, officier général de la zone de défense et de sécurité nord, gouverneur militaire de Lille, représentait le chef d’état-major des armées. L'Armée de l'air était représentée par le colonel Jean-Luc Le Doze, délégué militaire départemental de l’Oise, commandant la base aérienne (BA) 110 «Lieutenant-colonel Guy de la Horie» de Creil et la base de défense de Creil.

Après avoir salué le drapeau de la BA 110, le Premier ministre a passé les troupes en revue. Celles-ci étaient composées des détachements de la BA 110 de Creil, du groupement de la gendarmerie de l’Oise, du 501^e régiment de chars de combat de Mourmelon, de la section permanente des honneurs de la Marine nationale de Houilles et des sapeurs-pompiers de l’Oise. Édouard Philippe s’est ensuite installé en tribune pour écouter les textes lus mettant à l’honneur l’Armée de l’air en cette année des As de la Première Guerre mondiale ou saluant le centenaire de l’entrée en guerre des États-Unis, ainsi que des textes et poèmes émouvants sur les poilus.

Le Premier ministre s’est ensuite rendu au pied de la dalle sacrée pour raviver la flamme du souvenir et déposer une gerbe au nom du président de la République. L’hommage aux morts a été ouvert par une Marseillaise chantée par les enfants des écoles de Compiègne suivie des cinq coups de clairon marquant l’Armistice. Après un discours prononcé par Philippe Marini, maire de Compiègne, Édouard Philippe a évoqué dans une allocution la mémoire des soldats tombés pour la France pendant la Première Guerre mondiale, mais aussi durant les différents conflits qui ont marqué l’histoire des XX^e et XXI^e siècles.

Comme un clin d’œil à Georges Guynemer, un Rafale de la 4^e escadre de chasse de Saint-Dizier a survolé la clairière de l’Armistice.

Avant de clore la cérémonie, le Premier ministre s’est rendu dans le wagon de l’Armistice pour signer le livre d’or, saluant au passage les porte-drapeaux, les enfants présents et le public présent en dépit du mauvais temps.