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Opération Barkhane : l’indispensable Reaper

Mise à jour  : 25/01/2018 - Direction : Armée de l'Air et de l'Espace

Discrétion, persistance sur zone et diffusion en temps réel des images sont les principales qualités des drones Reaper déployés dans le cadre de l’opération Barkhane sur la base aérienne projetée de Niamey (Niger). 

Les drones Q9-Reaper sont des aéronefs essentiels pour renseigner et lutter contre les groupes armés terroristes (GAT) au Sahel. Ils le démontrent quotidiennement par leur implication dans les nombreuses opérations menées par la force Barkhane, mais également par leur action au profit des forces partenaires et des forces de la MINUSMA. 

Développé par l’entreprise américaine General Atomics, le Q9-Reaper est un drone MALE (moyenne altitude longue endurance) équipé de multiples capteurs optroniques très performants ainsi que de systèmes de désignation et de guidage laser. Autant d’atouts dans les missions de renseignement, surveillance, reconnaissance et désignation d’objectifs qui sont les leurs. Ils ont également la capacité d’opérer sur une zone particulièrement étendue et sur de très longues durées, facteurs particulièrement appréciables sur les théâtres d’opérations.

Au quotidien, le détachement drones offre ainsi au commandant de la force Barkhane une grande variété de modes d’actions : recherche d’informations et de points d’intérêt afin de préparer les opérations ; observation de zones afin de déceler et de suivre les activités suspectes des GAT ou encore protection des sites et appui aux unités déployées au sol. Présents durant toutes les phases d’une opération et forts d’un sens tactique éprouvé, les équipages des drones français sont également en mesure de coordonner et de diriger en temps réel l’action des différents effecteurs sur une zone d’opération.

Les opérations dans lesquelles les Reaper français interviennent peuvent être planifiées, préparées à l’avance avec les armées partenaires, ou d’opportunité, c’est-à-dire conduites de façon plus réactive sur la base de renseignements d’intérêt immédiat. Au cours d’un même vol, la zone d’action et de surveillance d’un drone Reaper peut alors être modifiée sans préavis, en tenant compte de l’appréciation d’une menace particulière ou d’une zone d’intérêt qui deviendrait prioritaire.

Pour que cette capacité soit en permanence opérationnelle, le rôle des équipages est primordial. Chacun d’entre eux est composé d’un binôme pilote et opérateur capteur qui opère dans la cabine de pilotage du drone, et d’un binôme officier de renseignement et opérateur image qui occupe le cockpit renseignement. Provenant de l’escadron 1/33 «Belfort» de la base aérienne 709 de Cognac, ils forment avec les mécaniciens une équipe très soudée, présente en bande sahélo-saharienne (BSS) dès le début de l’opération Serval, dont l’expérience opérationnelle et la connaissance très fine de ce théâtre profite à l’ensemble de la force.

Depuis le début de l’opération Barkhane, les drones Reaper de Niamey ont franchi le cap des 19 000 heures de vol au-dessus de la BSS.


Sources : EMA / COM
Droits : © Armée de l'air