Soumis à des conditions de vol difficiles, que ce soit sur le territoire national ou en opérations, les pilotes de chasse sont dotés d’un équipement de précision pour les protéger.
Le capitaine Cyril, engagé au Levant, nous décrit sa tenue : « Lorsque nous partons en vol, nous avons trois équipements principaux. »
Placé sur la combinaison de vol de couleur sable pour les théâtres désertiques, l’équipement du pilote, pouvant peser jusqu’à 20 kilogrammes est composé d’un gilet, d’un pantalon et d’un casque.
Le pantalon anti-G :
Branché à l’avion grâce à une valve anti-G placée sous le siège, du gaz vient gonfler le pantalon lorsqu’une accélération de +2Gz est ressentie, afin de compresser les jambes du pilote qui peut subir un facteur de charge jusqu’à 9 G. Cela permet au sang de mieux se répartir afin qu’il ne descende pas dans les pieds et évitant ainsi le phénomène de « voile noir », soit une perte de la vision, et de connaissance dans le pire des cas, due au manque d’irrigation du cerveau.
Le gilet de combat :
Pesant jusqu’à 8 kilogrammes, le gilet est composé d’un kit de survie - contenant de l’eau et de la nourriture - adapté en fonction des missions, d’une balise de détresse, d’une trousse de secours et d’une arme automatique permettant de se défendre en territoire hostile. De plus, autour du cou se trouve une partie gonflable qui servira en cas d’éjection au-dessus d’une zone maritime.
Le casque :
Il permet de protéger la tête du pilote contre les débris en cas d’éjection. Il se compose d’un masque, aussi appelé groin, approvisionnant le pilote en air et en oxygène selon l’altitude, d’un micro pour garder le contact et de deux visières, l’une transparente protégeant des éclats et de la poussière, et l’autre fumée, protégeant du soleil.
Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal représente le volet français de l’opération internationale Inherent Resolve (OIR) rassemblant 80 pays et organisations. En coordination avec le gouvernement iraquien et les alliés de la France présents dans la zone, l’opération Chammal apporte un soutien militaire aux forces locales engagées dans la lutte contre Daech sur leur territoire. L’opération Chammal se concentre désormais sur son pilier « appui » et compte 600 soldats insérés au sein des états-majors d’OIR ou sur les déploiements aériens et maritimes. |
Sources : EMA
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