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Fin de la mission HEIFARA et début de l’opération WAKEA pour les Aviateurs de l’armée de l’Air et de l’Espace

Mise à jour  : 30/06/2021 - Direction : DICOD

Inédite, la mission HEIFARA se termine en Polynésie française pour les Aviateurs de l’armée de l’Air et de l’Espace (AAE). Cette mission, riche et variée, confirme les capacités des différents aéronefs qui ont sillonné le ciel polynésien. Son prolongement, l’opération WAKEA, a récemment débutée à Hawaï. 

    

 

Après un raid depuis la métropole, différents aéronefs ont réalisé une quarantaine de missions pour près de 250 heures de vol. Ainsi, les A400M Atlas, les A330 Phénix et les Rafale ont démontré leurs capacités à évoluer dans l’espace aérien polynésien, en réalisant de nombreuses missions d’entraînement. « Un détachement auquel ont également participé les C135 au départ du raid tout d’abord en nous fournissant les premières tonnes de pétrole ; tout au long du vol, puisque l’un d’entre eux a assuré le rôle de bon Samaritain, prêt à secourir un équipage tombé en mer. » précise le général Louis Pena, chef de la mission. « En effet, les survols des eaux glacées du Groenland ou l’immensité du Pacifique ne sont pas anodins. Le C135 d’accompagnement, par sa présence rassurante et l’expérience de son équipage a apporté une dose de sérénité supplémentaire aux équipages des chasseurs. » Sur Tahiti, « l’activité a été riche et variée et l’objectif de faire décoller le premier avion moins de 24 heures après notre arrivée a été rempli ». En effet, seulement 21 heures après le posé, la première mission commençait sur le Fenua. [1]Une quarantaine d’autres suivirent jusqu’à ce jour, démontrant le large panel des capacités des aéronefs de l’AAE.

     

Les équipages se sont entraînés « à la protection de l’espace aérien polynésien, à de l’attaque au sol, à l’accompagnement d’hélicoptères etc. », a indiqué le général. Pour se faire, il a d’abord fallu « appréhender l’environnement et réaliser des reconnaissances avant de pouvoir escorter des aéronefs comme l’A400M, en le défendant face à un agresseur joué par un de nos Rafale ». Un ensemble de scénarios qui « confirme que nous sommes en capacité d’avoir une activité constante et soutenue peu de temps après un déploiement ». De plus, la présence d’un avion comme l’A400M sur le détachement air (DA) 190 a permis de « réaliser une mission logistique réelle au profit d’un Casa à dépanner sur une île polynésienne, en amenant des pièces de rechange puis un équipage sur place ». L’occasion de pouvoir exploiter « les capacités exceptionnelles de l’A400M comme celle de se poser en 500m sur une piste courte, c’est intéressant et riche en enseignements ». 

              

Le déploiement en Polynésie française a permis « de travailler avec les Forces armées en Polynésie française (FAPF) qui nous ont exprimé des besoins auxquels nous avons répondu ». L’AAE a mené des missions de « police du ciel avec l’hélicoptère Dauphin de la Marine nationale, ainsi que des missions logistiques avec l’A400M et l’armée de Terre dans les atolls ». Une logique interarmées dont la coordination a été rendue possible « par le nouveau Centre air de planification et de conduite des opérations (CAPCO) opérant depuis Lyon, qui faisait ses premières armes et nous pouvons dire que l’essai est transformé », s’est félicité le général Louis Pena. Finalement, il a retenu « que tous les personnels peuvent se dire qu’ils ont participé à une mission qui fait entrer l’AAE dans une nouvelle dimension avec la confirmation des capacités peu communes de nos moyens ». Et au-delà, le fait d’avoir fait partie d’une aventure humaine unique « comme j’ai pu le voir dans la lueur du regard de nos aviateurs ». Les visites et la journée jeunesse organisées par le DA « ont aussi montré l’importance humaine de notre venue, c’est une réelle satisfaction que d’avoir pu créer ces échanges entre nos Aviateurs et la population locale ». 

Désormais, place à la mission WAKEA qui a commencé le 27 juin 2021. « Du personnel a déjà décollé en précurseur pour débuter une mission d’un autre registre » a souligné le général. « Nous allons développer la coopération et l’interopérabilité avec les Américains. Des échanges vont se créer autour du Rafale et du F-22 ainsi qu’autour de l’A400M et du C-17. Des ravitaillements seront effectués sur l’A330 Phénix. Autant pour les pilotes que les techniciens, ce sera culturellement très riche et profitable. Il y aura des moments forts, d’aviateur à aviateur. »

            

       

Inédite, la mission HEIFARA se termine en Polynésie française pour les Aviateurs de l’armée de l’Air et de l’Espace (AAE). Cette mission, riche et variée, confirme les capacités des différents aéronefs qui ont sillonné le ciel polynésien. Son prolongement, l’opération WAKEA, a récemment débutée à Hawaï.

       

           

Du 20 juin au 9 juillet 2021, l’armée de l’Air et de l’Espace (AAE) conduit, depuis la métropole et vers le Pacifique sud, la mission HEIFARA WAKEA en projetant un dispositif aérien composé de 3 Rafale, 2 A330 Phénix et 2 A400M Atlas ainsi qu’environ 170 aviateurs. Après une première phase de projection de puissance, dénommée HEIFARA, conduite en Polynésie française, le dispositif amorcera une seconde phase de coopération bilatérale avec l’armée américaine nommée WAKEA. Les aéronefs français se rendront ainsi à Hawaï pour participer à des missions de préparation opérationnelle.

     

[1] Tahiti et les îles avoisinantes pour les Tahitiens. Fenua signifie « territoire », « terre », «ou pays » en tahitien. 

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Sources : Ministère des Armées