Armée de Terre
Le général de division Bertrand VALLETTE d’OSIA est né le 30 avril 1963 à Saint Mandé (94).
Il intègre l’école spéciale militaire de Saint-Cyr-coëtquidan en 1984, promotion « général Monclar » (1984-1987) et choisit l’infanterie.
Il poursuit sa formation à l’école d’application de l’infanterie de Montpellier (1987-1988) puis à l’école de l’aviation légère de l’armée de Terre de Dax et du Luc-en-Provence (1988-1989).
Affecté comme chef de patrouille au 3e régiment d’hélicoptères de combat d’Etain, il est nommé capitaine en 1991 et participe aux opérations Daguet (1991), Iskoutir (1992) puis Balbuzard (1993). En 1994, il rejoint le 6e régiment d’hélicoptères de combat de Compiègne comme commandant d’escadrille.
À l’été 1997, il est muté au commandement de l’aviation légère de l’armée de terre. Promu au grade de commandant, il occupe les emplois de rédacteur puis chef de section et adjoint au chef de bureau activité jusqu’en janvier 2000. À cette date, il suit l’enseignement de la 113e promotion du cours supérieur d’état major puis de la 8e promotion du collège interarmées de Défense.
Promu lieutenant-colonel, il rejoint le 5e régiment d’hélicoptères de combat de Pau en qualité de chef du bureau opérations instruction de 2001 à 2003. Puis, il est affecté à l’inspection de l’armée de Terre au sein de l’inspection de la fonction personnel.
En 2005, promu colonel, il prend le commandement du 5e régiment d’hélicoptères de combat de Pau avec lequel il participe à l’opération Licorne.
En 2007, il est affecté au bureau politique et ressources humaines (BPRH) de l’état-major de l’armée de Terre en qualité de chef du pole catégoriel puis rejoint la direction des ressources humaines de l’armée de Terre en 2008 comme adjoint au chef BPRH. En 2010, il prend la fonction de chef du bureau coordination des carrières et de la mobilité.
De 2013 à 2016, au sein du cabinet civil du ministre de la Défense, il sert à la mission d’appui au cabinet pour la transformation puis rejoint le commandement de l’aviation légère de l’armée de Terre comme adjoint au général.
Il est promu au grade de général de brigade le 1er juillet 2017 pour prendre le commandement de la 4e brigade d’aérocombat de Clermont-Ferrand.
Le 14 août 2019, il prend le commandement de l’aviation légère de l’armée de Terre.
Il est promu au grade de général de division le 27 février 2020.
Titulaire de deux citations, le général VALLETTE d’OSIA est officier de la Légion d’Honneur, officier de l’ordre national du mérite et titulaire de la médaille de l’aéronautique.
Marié, il est père de sept enfants.
Droits : Armée de Terre
La récente réorganisation de l’armée de Terre s’est notamment traduite par la création de deux piliers – le pilier "ALAT" et le pilier "forces spéciales Terre" – dans lesquels l’ALAT, créée en 1954, est présente avec ses hélicoptères comme avec ses avions. Cette transformation a conféré au commandant de l’ALAT une autorité fonctionnelle et organique sur les unités qui lui sont directement subordonnées – l’école de l’ALAT, la 4e brigade d’aérocombat (BAC), le détachement avions de l’armée de Terre et le 9e régiment de soutien aéromobile – mais également une fonction de tête de chaîne sur l’ensemble du domaine aéronautique de l’armée de Terre.
L’aérocombat, caractérisé par sa fulgurance et sa pleine intégration dans la manœuvre interarmes et interarmées, est aujourd’hui une fonction incontournable au succès de nos opérations. Les unités de la 4e BAC agissent indifféremment en autonome ou dans la manoeuvre aéroterrestre, en masse et en manœuvrant face à l’ennemi.
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Général de division Michel Grintchenko,commandant l’aviation légère de l’armée de Terre :
« Initialement dédiée au soutien et à l’appui des unités engagées au sol, l’ALAT a su maîtriser la manœuvre des grands nombres dans le cadre de l’aéromobilité, avant de totalement s’intégrer à la manœuvre aéroterrestre avec l’aérocombat. La clé du succès vient en grande partie de la structure régimentaire qui unit sous un même commandement les différents types d’hélicoptère ainsi que les moyens d’environnement permettant de mettre en œuvre et de commander des formations à partir des zones parfois improvisées, établies au gré du déplacement des unités de l’armée de Terre. L’ALAT dispose de moyens aériens exceptionnels, qu’elle emploie avec les autres unités, accélérant le rythme de la manœuvre, redonnant la confiance aux amis et créant la terreur chez l’ennemi. Cet état d’esprit se cultive lors de la formation ; il s’enrichit au cours de la préparation opérationnelle à travers la réalisation d’exercices uniques en leur genre par leur ampleur et l’audace des tactiques ; il se forge enfin au combat dans une fraternité d’armes réelle. »
L’armée de Terre exploite plus de la moitié des hélicoptères de l’État français et les deux tiers des appareils à voilure tournante des armées. Elle tient donc une place prépondérante dans les instances interministérielles et interarmées traitant de cette capacité majeure pour le succès des opérations militaires modernes.
Rattaché au 3e groupement d’hélicoptères légers (3e GHL) en 1987, le peloton avions de l’EMAT est doté de deux CESSNA F-406 « CARAVAN II » initialement dédiés aux missions de remorquage ...
Le 9e régiment de soutien aéromobile (9e RSAM) de Montauban est l’acteur central du soutien des hélicoptères. ...
Le 1er régiment d’hélicoptères de combat (PRIMUS PRIMORUM - Le premier des premiers) ...
École de l’aérocombat à vocation internationale, interarmées et interarmes. En tant qu’organisme de formation de l’armée de Terre, la mission de l’école de l'aviation légère de ...
Le 3e régiment d’hélicoptères de combat (3e RHC) d’Etain appartient à l’aviation légère de l’armée de Terre (ALAT). ...
Faisant partie, comme ses deux régiments frères de Phalsbourg et d’Etain du commandement des forces terrestres (CFT), le 5e régiment d’hélicoptères de combat a été créé à Pau-Uzein ...
L’armée de Terre compte désormais à son ordre de bataille une toute nouvelle brigade : la 4e brigade d’aérocombat, autrefois connue sous le nom de 4e brigade aéromobile (4e BAM).
Droits : Armée de Terre
L’armée de Terre exploite plus de la moitié des hélicoptères de l’État français et les deux tiers des appareils à voilure tournante des armées. Elle tient donc une place prépondérante dans les instances interministérielles et interarmées traitant de cette capacité majeure pour le succès des opérations militaires modernes.
Tout en conservant son rôle d’expertise de l’armée de Terre en matière d’intervention à partir de la 3e dimension, le COM ALAT devient une structure opérationnelle assurant la cohérence du continuum formation, entraînement et préparation à la projection de l’ALAT. Il intègre la 4e brigade d’aérocombat (BAC), nouvelle unité de combat intégrant un état-major interarmes, une compagnie de transmissions et trois régiments d’hélicoptères de combat. La 4e BAC est créé le 5 juillet 2016 à Clermont-Ferrand.
Le COM ALAT assure la maîtrise de la 3e dimension pour l’armée de Terre. Il contribue à garantir la cohérence capacitaire du « milieu aéroterrestre » et valorise ainsi la place de cette composante en interarmées. En qualité de tête de chaîne de l’aéronautique de l’armée de Terre, il est responsable de la mise en œuvre opérationnelle du maintien en condition opérationnelle aéronautique et est exploitant de tous les aéronefs de l’armée de Terre.
Le COM ALAT est constitué :
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