Warfighter : ENDEX

Pour finaliser le Strategic Vision Statement signé en 2015 par les chefs d’état-major de l’armée de Terre français et américain, l’exercice Warfighter a transformé l’essai. « Cette division s’en est très bien sortie », confirme le général américain Todd Wasmund, adjoint aux opérations, inséré à l’état-major de la 3e division. « Mais nous devons nous attacher à toujours faire mieux. En améliorant chacun un point de notre spécialité nous serons encore meilleurs. Où qu’elle soit et quelle qu’elle soit, nous n’avons qu’un seul but : la victoire ! »

Une confiance réciproque

Cette victoire semble déjà acquise pour Warfighter 2021. Visiteurs, observateurs, joueurs français ou américains, le retour à chaud est unanime. L’interopérabilité à la conduite d’un conflit en haute intensité avec les alliés est confirmée. « Une confiance réciproque est acquise, malgré les difficultés et les détails réels liés à la vie en projection. J’ai trouvé chez les Américains une capacité remarquable à accueillir ses alliés. Nous avons appris réciproquement à connaître nos armées. C’est un succès objectif de Warfighter ! », assure le général de division Laurent Michon, commandant la 3e division.

L’interopérabilité consolidée

« Si on ne s’entraîne pas, on n’est pas au rendez-vous, insiste le général Michon. Ciblage, actions dans la profondeur, logistique, la doctrine est vaste et peut parfois mériter d’être adaptée. Mais la capacité à travailler ensemble est bien là. Nous avons éprouvé avec succès l’interopérabilité des postes de commandement. Nous avons planté des graines dans chacune des unités participantes ».

Le prochain rendez-vous est déjà pris avec l’exercice Orion en 2023. Cet exercice de combat en haute intensité au niveau divisionnaire accueillera cette fois l’US Army en France.