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Komo 2021 : exercice interalliés d’ampleur

Mise à jour  : 07/05/2021

Le 6e bataillon d’infanterie de Marine (6e BIMa), a réalisé du 5 au 8 avril 2021, l’exercice “Komo 21” au Gabon, afin de renforcer les acquis en conduite d’opération et consolider l’interopérabilité franco-gabonaise,.

Komo 21”, c’est le nom donné à l’exercice d’ampleur organisé par les Éléments français au Gabon (EFG) et réalisé du 5 au 8 avril 2021 au Gabon avec les forces armées gabonaises (FAG). Le 6e bataillon d’infanterie de Marine (6e BIMa) a ainsi mis en œuvre cet exercice en vue de renforcer l'interopérabilité franco-gabonaise.

Un exercice d’ampleur

Pour l’exercice Komo 21, 260 militaires français et gabonais ont été déployés afin de mettre en pratique des savoir-faire nécessaires à l’accomplissement d’une mission d’ampleur sur un site accessible uniquement par la mer. L'objectif était de préparer puis de conduire la manœuvre au niveau groupement interarmées franco-gabonais sur une opération de lutte contre l’exploitation illégale des ressources sur le territoire national gabonais, comme le braconnage.

Déroulé de l’exercice Komo 2021

Pendant soixante-deux heures, les soldats des EFG et des Forces armées gabonaises (FAG), devaient prendre pied dans la zone des opérations par une insertion nautique puis fluviale des pre-landing forces (PFL). Les PFL étaient armés par une unité d’aide à l’engagement (UAE) et des troupes aéroportées (TAP) franco-gabonaise.

Au total, ce sont six sections qui se sont déployées par voie maritime et fluviale, dont une section française et une section TAP franco-gabonaise en Quick Reaction Force (QRF). Elles se sont emparées par un assaut coordonné, des positions des braconniers avant d'être désengagées par voie fluviale puis maritime.

Expertise fluviale du 6e BIMa

La forte plus-value des expertises fluviale et aéroportée du 6e BIMa correspond à un véritable besoin opérationnel de la majeure partie des États d’Afrique centrale. Cette édition a confirmé la nécessité de conduire des exercices d’ampleur interalliés afin de permettre au partenaire d’être en mesure de réaliser des opérations en autonomie ou avec l’armée  de Terre française.


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